Echos des forums


Forum n° 1 : LES PARENTS CHRETIENS

1 - DES POINTS d’ATTENTION POUR QUE LA FAMILLE SOIT UN LIEU d’APPEL  :

  • Soutenir l’éveil à la gratuité, à la fidélité, à la durée, dès le plus jeune âge.
    En laissant place dans une famille à l’engagement de ses membres dans des activités extérieures, pour les parents comme pour les enfants. Ce qui demande ouverture, disponibilité aux parents tout en ne privilégiant pas à l’excès le travail scolaire.
  • Appel et éducation à la prière familiale, en étant plus attentif à l’adolescence.
  • Favoriser les rencontres plus larges entre groupes de jeunes et groupes d’adultes-parents.
      • Une difficulté : les familles qui sont à l’écart de la communauté chrétienne ou de la foi. Le monde alentour est plutôt perçu comme négatif, agressant les familles. Comment favoriser l’éveil des vocations dans une société qui valorise la réussite individuelle, la compétition... ?

II - PARLER DE LA VOCATION AU MINISTERE PRESBYTERAL EN FAMILLE

  • Surtout inviter des prêtres à sa table, parler avec bienveillance des prêtres diocésains, présenter des figures de prêtres du passé et du présent.

III - ACCOMPAGNER DES FAMILLES DONT L’UN DES MEMBRES EXPRIME UN PROJET DE VOCATION

  • Elles attendent d’être soutenues, se sentent souvent déroutées, particulièrement les parents. Qui les accompagne ?

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Forum n° 2 : LES COMMUNAUTES PAROISSALES

Quelques points d’insistance :

1 - DES PAROISSES QUI ACCUEILLENT LES PRETRES COMME UN DON

  • Ainsi il nous entraîneront à vivre notre propre don
  • Cela veut dire les recevoir, collaborer, ne pas critiquer...

II - DES COMMUNAUTES PAROISSIALES QUI FONT UNE PLACE AUX JEUNES

  • Bien au-delà du "faire pour", le "faire avec" ; tenir compte de leurs propositions, ne pas les enfermer dans des activités matérielles ou ponctuelles Leur donner une place dans les conseils pastoraux.
  • Les grands parents ont aussi un rôle à jouer en ce sens.

III - NE PAS SE CONTENTER d’APPELER GLOBALEMENT MAIS FAIRE DES APPELS EXPLICITES ET PERSONNELS

  • Qu’on sache comment vivent les prêtres ; qu’on organise une "Semaine des Vocations" ou d’autres manifestations.
  • Qu’il y ait des soutiens diocésains (Lettre de Cambrai ou travail des S.D.V.).

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Forum n° 3 : LA CATECHESE

Des convictions partagées :

POUR UNE CATECHESE QUI PRENNE EN COMPTE LA DIMENSION VOCATIONNELLE :

  • l’éducation des enfants à la prière et au silence
  • le rôle de la Bible et de tous ses appels
  • la préparation aux sacrements, et la réflexion sur la place propre du prêtre dans la célébration de ceux-ci
  • des points de repère autour de "donner sa vie"
  • le vivre en Eglise dans la fête et la joie, où les animateurs ne se présentent pas seuls et où on privilégie la rencontre des enfants entre eux
  • la sensibilisation des parents, y compris autour de quelques questions provocatrices (avez-vous pensé que votre enfant puisse être choisi ?), la réflexion sur la présence/absence de prêtres aux célébrations. . .
  • la réflexion avec les parents qui permettra d’atteindre le "plus" des enfants
  • la réflexion avec les animateurs sur la place du ministère dans l’Eglise liée à la réflexion sur notre vocation baptismale
  • les étapes de la catéchèse qui préparent le terrain sur lequel naîtront des vocations spécifiques

Quelques pratiques concrètes :

  • l’usage, éventuellement après nouvelle rédaction, des fiches des dossiers orange et bleu du S.N.V.
  • l’usage de "PIERRES VIVANTES" et des parcours : ils font très largement appel à la Parole de Dieu mais doivent être retravaillés sur l’Eucharistie et pour l’initiation à la prière personnelle
  • faire intervenir souvent des témoins et donner le témoignage des intervenants ordinaires de la catéchèse
      • ne pas oublier les liens avec l’A.C.E.
      • utiliser les moyens diocésains de la catéchèse pour alerter catéchistes, parents, prêtres sur ce thème : fiches de travail, lettre aux catéchistes...

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Forum n° 4 : LA CONFIRMATION

UN CONSTAT : La pastorale de la Confirmation est actuellement en pleine évolution dans la majeure partie des diocèses de France.
Cette pastorale mobilise beaucoup d’acteurs voient dans ce sacrement et sa préparation une possible occasion d’appels à la vie chrétienne et aux vocations baptismales et spécifiques.

  • Quelques axes autour desquels une pastorale d’appel peut prendre corps :

1) LES TEMOINS VIVANTS...

Hommes et femmes vivant aujourd’hui l’Eglise, telle qu’elle est et avec ce qu’ils sont eux-mêmes.
Parmi ces témoins : des séminaristes, des prêtres, des religieux, des religieuses, heureux de leur engagement et capables de montrer aux jeunes que leur vie a un sens et une saveur de bonheur.
Ces témoins sont souvent des interpellateurs "directs" auprès des jeunes et, d’après plusieurs expériences, renvoient aujourd’hui l’appel et l’interpellation lancées aux jeunes comme une voie possible pour leur avenir.

2) LA LETTRE A l’EVEQUE

Elément important de la confirmation, la lettre adressée à l’évêque (ou son représentant) est de plus en plus "travaillée". Non seulement elle invite l’évêque à venir confirmer le jeune mais elle est occasion pour celui-ci d’évoquer éventuellement son avenir, ce qu’il a envie de vivre, comment il souhaite être chrétien dans l’avenir . C’est donc souvent pour le jeune l’occasion d’évoquer l’après confirmation, et ce qu’il compte "être" dans l’Eglise. La vocation particulière peut très bien être évoquée à cette occasion.
Souvent l’évêque (ou son délégué) est lui-même invité au cours de la visite préparatoire à livrer son témoignage : pourquoi il est prêtre (avec toutes les questions qui viennent à ce propos) et l’itinéraire de sa vocation.

3) LES PREPARATIONS FAITES AVEC SOIN

sont bien souvent des occasions de permettre aux jeunes de réfléchir à leur place dans la vie de l’Eglise locale et à la manière dont ils peuvent déjà accomplir leur vocation baptismale, en prenant des responsabilités à leur mesure (ne pas négliger cet aspect). De là peut naître une vocation particulière.

4) LA COMMUNAUTE (paroisse ou aumônerie..)

stimulée par une confirmation et ré-interpellée dans sa mission elle peut faire naître des vocations de jeunes dans la mesure où elle accepte de les recevoir, de leur faire place et les faire grandir dans la foi.

5) LES PARRAIN ET MARRAINE DE CONFIRMATION

lorsqu’ils sont choisis par les jeunes pour la qualité de leur foi et de leurs engagements, et qu’eux-mêmes rédigent avec les jeunes la demande à l’évêque avec promesse de les aider.

6) LES JEUNES EUX-MEMES

peuvent être appelants pour d’autres. Devant les difficultés à réaliser quelque chose de durable et suivi pour des jeunes qui changent de ville au cours de leur scolarité, des jeunes plus solides peuvent être relais pour des nouveaux ou des hésitants.

7) UN PLAN d’ENSEMBLE DIOCESAIN

exemple : diocèse de VALENCE.
A partir de rencontres des responsables ou animateurs de jeunes d’un diocèse, mise sur pied de directives pastorales que l’évêque a transformé en normes pastorales dont le contenu et sa mise en application favorisent grandement une pastorale "sérieuse" de la confirmation.

8) LES RASSEMBLEMENTS POST-CONFIRMATION

Rassemblements dans plusieurs diocèses des anciens confirmés (un ou deux ans après) pour inviter les jeunes à exploiter la vie nouvelle de chrétiens confirmés et à trouver leur place dans l’Eglise.

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Forum n° 5 : LES AUMONERIES SCOLAIRES

Des enjeux pour une pastorale des vocations sacerdotales dans l’aumônerie ; des lieux privilégiés où l’appel peut se faire entendre :
  • Pour parler aux jeunes de l’appel du Seigneur, il faut vivre avec eux, prendre du temps avec eux.
    Il est souhaité que les évêques envoient des prêtres au service des jeunes dans les aumôneries. Qu’il n’y ait pas seulement des prêtres "intervenants" ou "accompagnateurs" ou à quart-temps.
  • Il n’est pas toujours facile d’articuler aumôneries et Services Diocésains des Vocations.
    Il semble important que l’aumônerie elle-même propose week-ends ou Temps Forts sur la vocation au lieu de chercher à "envoyer des jeunes" aux activités du S.D.V.
    Dans beaucoup d’endroits encore, il semble manquer des liens de confiance entre aumôneries et S.D.V.
  • Les parcours catéchétiques utilisés en 6ème ou 5ème, comment parlent-ils du ministère ? Un chantier à ouvrir...
  • La vie des aumôneries n’est-elle pas fondée sur des appels incessants et réguliers  ? (prendre sa place, devenir responsable au collège ou au lycée, devenir animateur, être confirmé, etc.)
    L’appel au ministère ne peut-il se greffer sur tous ces appels ? A quelle audace sommes-nous invités ?
  • Dans les temps forts, on voit bien comment peut s’articuler tel appel particulier avec la proposition faite, mais comment cela est-il possible dans les activités les plus courantes de l’aumônerie : accueil, écoute et partage, détente, etc. ?
  • Les animateurs et responsables d’aumônerie sont le plus souvent des laïcs, ils n’ont que très peu de formation à l’accompagnement personnel (les prêtres ne sont quelquefois guère plus formés !). La tendance est de renvoyer auprès de "spécialistes" du S.D.V, comment permettre que tous, dans l’aumônerie, se sentent capables de cet accompagnement ? cela libérerait la parole pour un appel !
  • L’ouverture des aumôneries sur d’autres communautés d’Eglise est une chance. Pas seulement par l’intervention de "témoins privilégiés" mais par des rencontres entre communautés où tous ont leur place.
  • Des initiatives toutes simples (mettre des revues à la portée de tous, afficher des invitations du S.D.V...) sont souvent à l’origine d’un dialogue.
    Il serait intéressant de recenser l’ensemble des ces "moyens", ces "éléments tiers" provocateurs et "révélateurs".

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Forum n° 6 : L’ECOLE CATHOLIQUE

1) L’ECOLE CATHOLIQUE, UN LIEU FAVORABLE

  • un terrain de mission, d’évangélisation, que l’Eglise doit bien prendre en compte
  • il est possible d’y créer un "climat" propice aux vocations, avec une bonne équipe d’animation pastorale, l’aide des aînés, etc.
  • des moyens favorables :
      • la catéchèse
      • les forums professionnels
      • la rencontre de témoins
      • la rencontre avec d’autres aumôneries

2) DES DIFFICULTES

  • quelle image de l’école catholique ?
  • manque de dynamisme dans certains endroits

3) DES QUESTIONS A APPROFONDIR

  • comment sensibiliser les professeurs ?
  • comment impliquer les directeurs d’Etablissements ?

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Forum n° 7 : Les MOUVEMENTS d’ACTION CATHOLIQUE SPECIALISES

ADULTES :

Nous sommes de plus en plus sensibles en Mouvement à cette question des vocations. En tant que parents d’abord et pour partager l’accompagnement et la formation des séminaristes.

  • Importance des témoignages pour sensibiliser un secteur pastoral ou des Mouvements
  • Importance de travailler en Eglise
      • avoir un projet pastoral concerté pour appeler (Mission ouvrière, pastorale rurale, pastorale des M.I.)
      • l’appel aux ministères ordonnés doit se situer à l’intérieur des autres appels (permanents, responsables..)
      • être davantage représentés au sein des S.D.V. en tant qu’Action Catholique car on méconnaît l’évolution de l’Eglise actuellement.

JEUNES :

  • Tirer parti des événements pour faire découvrir aussi le service de l’Eglise (ordinations, mariages, rassemblements...)
  • Faire mieux découvrir la Source de leur soif de vivre
  • Oser reposer la question en faisant des propositions car, appelé a douze ans, ça disparaît, ça revient si on provoque ! (cf. JEUNES ET VOCATIONS - avril 1987 - p. 75)
    Beaucoup de jeunes se posent la question d’une vocation particulière : 37 % dans l’enquête Villavenir-JOC - 2l sur 47 dans un rassemblement "Eglise en Monde rural" souhaitent s’engager dans un service d’Eglise.
  • Nous aimerions avoir plus de repères pour ACCOMPAGNER DES JEUNES EN RECHERCHE.
ENFANTS :

Importance des célébrations pour faire découvrir cet appel au ministère particulier. Attention à la rareté des aumôniers !
"Faut-il nous enlever nos prêtres quand on a pris nos responsabilités ecclésiales ?"

Plus qu’un souci à porter à cause d’un avenir incertain de l’animation de nos Mouvements, c’est pour nous une dimension de l’Eglise à redécouvrir :
le mystère de l’Eglise... l’initiative de Dieu.

N’en restons pas à l’Esprit Saint travaillant dans le monde (Royaume de Dieu), mais regardons Jésus-Christ envoyant son Esprit pour le salut du monde. Ce qui suppose Incarnation, Alliance, Eglise pour faire l’Humanité à l’image de Dieu.

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Forum n° 8 : Les MOUVEMENTS EDUCATIFS ET SPIRITUELS

Ces Mouvements aident bien des jeunes à cheminer dans la découverte et 1’explicitation de leur vocation. Bon nombre d’entre eux entrent au séminaire ou en vie religieuse. Cette aide est constituée par :

1 - LA VIE d’EQUIPE (plus communautaire = oeuvre commune, chez les scouts ; plus relationnelle, interpersonnelle au M.E.J.)
Elle aide chacun à vivre une découverte positive de soi. Elle crée un climat de confiance ecclésiale.

2 - DES ENGAGEMENTS qui sont adaptés aux étapes de la croissance et permettent de se construire dans le don de soi (promesses diverses ; choix de vies apostoliques, etc.) c’est structurant.

3 - LE TEMOIGNAGE très important des responsables adultes ou des prêtres (ils vivent conformément à ce qu’ils disent ; on les voit vivre ; en camp on vit avec eux...). Une proximité conviviale entre jeunes et adultes est capitale.

4 - L’APPRENTISSAGE DE LA PRIERE qui est très différent selon les Mouvements, mais met en contact avec le Seigneur et avec sa Parole ; il permet de lire les traces de Dieu

5 - LES TEMPS FORTS qui élargissent l’horizon, permettent de rencontrer beaucoup de jeunes qui vivent des choses semblables, donnent confiance et enthousiasme.
Ces temps forts permettent de faire Eglise et il est bon de s’y retrouver avec d’autres Mouvements de jeunes et de se connaître.

SURTOUT, DEUX QUESTIONS :

1) Les jeunes de ces Mouvements demandent de plus en plus des adultes capables de les accompagner personnellement. Il est urgent de se préoccuper de la formation des accompagnateurs .
En particulier les jeunes qui se posent des questions vocationnelles ont besoin d’accompagnateurs : prêtres, religieux ou personnes expérimentées spirituellement.

2) L’accueil de jeunes non chrétiens qui veulent participer à la vie des Mouvements. Comment les accueillir en respectant leur niveau, leur soif, leur cheminement, sans "frustrer" ceux qui "en demandent plus" ? Comment vivre, au fond, la dimension missionnaire au sein même du Mouvement ?

En résumé, ces Mouvements, avec des pédagogies diverses, permettent aux jeunes de grandir avec le meilleur d’eux-mêmes, en s’aidant mutuellement, en s’ouvrant à la vie et à Dieu, en se construisant dans la durée, en lien ecclésial avec des aînés et d’autres groupes de jeunes.

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Forum n° 9 : LES "TEMPS FORTS"

QUELQUES CONVICTIONS :

1 - au niveau des jeunes :

Réaffirmer l’importance de ces temps forts qui permettent :

  • une rencontre entre jeunes
  • le partage de questions importantes pour leur vie
  • un éclairage sur ce qu’ils vivent
  • "une expérience chrétienne", ecclésialement bonne.

Avec eux et pour eux, respecter la durée, nécessaire au cheminement et permettre pour chacun un accompagnement personnel

2 - au niveau d’une pastorale des vocations :

L’interpellation du Service Diocésain des Vocations doit provoquer à vivre l’Eglise au quotidien. Quand on parle d’appel, il s’agit déjà d’être chrétien aujourd’hui, chez soi.
Par ailleurs, il semble important d’appeler les choses par leur nom quand on propose des stands ou des Ateliers "Vocations".

3 - par rapport au Service Diocésain des Vocations

Le S.D.V. est au service des forces vitales de l’Eglise, pour permettre à chaque communauté, Mouvement, Service d’aller jusqu’au bout de sa proposition au niveau de l’appel.
Il doit permettre la circulation entre ces forces vives sans s’imposer comme super-structure.
Enfin la question de la vocation spécifique n’est pas réservée à quelques spécialistes, elle concerne tout le monde.

4 - par rapport au diocèse :

Importance de la cohérence de la pastorale du diocèse.
Permettre un maximum de collaboration entre catéchèse, aumôneries, S.D.V., etc., bref, entre toutes les forces pastorales.
Au S.D.V. de réveiller les autres forces vives du diocèses pour qu’elles soient "appelantes".

5 - par rapport à nous-mêmes :

Ne pas avoir peur de proposer et ne pas reculer devant le "petit nombre".
Redécouvrir ce qui est au départ de nos propres vocations et, pour les religieux et les religieuses l’intuition des fondateurs ou fondatrices... car on s’aperçoit que ces intuitions sont très actuelles, voire modernes ! et attirent.
Bousculer d’autres adultes pour qu’ils redécouvrent l’urgence missionnaire auprès des jeunes.

QUESTIONS :

1 - Comment respecter la diversité des jeunes que nous approchons ?

2 - Pourquoi le S.D.V. (ou ses propositions) fait peur ?

3 - Selon quel(s) critère(s) le S.D.V. fait barrage ou encourage un cheminement ?

4 - Est-ce au S.D.V. à faire des propositions de Temps forts, ou a-t-il à permettre aux différents rassemblements (Mouvements, aumôneries...) d’être des lieux où est posée la question de l’appel ?

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Forum n° 10 : LE "RENOUVEAU"

TROIS POINTS RESSORTENT :

  • Une partie du débat a porté sur la manière dont les groupes du Renouveau étaient intégrés dans la pastorale diocésaine.
    Bien qu’ils soient mieux reconnus qu’il y a quelques années, il reste des réticences et une méconnaissance, voire une incompréhension de la part de certains prêtres, vis-à-vis du Renouveau.
    Dans ces conditions il apparaît plus difficile d’appeler au ministère presbytéral.
  • Spontanément, bien des groupes portent plus l’éveil et l’appel à la vie religieuse.
    Cependant des exemples ont été apportés par LE CHEMIN NEUF, par 1’EMMANUEL ou par tel ou tel groupe, d’appel au ministère de prêtres diocésains dans le cadre de parcours de formation où plusieurs types de vocation sont présentés, réfléchis et portés dans la prière
  • La prière, la méditation de la Parole de Dieu, la vie communautaire sont les éléments essentiels au sein desquels est porté le souci des vocations en général et de l’appel au ministère presbytéral en particulier.

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Forum n° 11 : LES SEMINAIRES - LES INSERTIONS PASTORALES - LES ORDINATIONS

1 - L’insertion pastorale des séminaristes est d’abord un élément de la formation des futurs prêtres qui leur permet de découvrir la vie de l’Eglise et d’apprendre à aimer le ministère pastoral dans les diocèses.
L’ordination est un événement sacramentel – spirituel - dans lequel des hommes sont saisis par l’Esprit du Ressuscité et donnés comme prêtres à l’Eglise.
L’objectif premier n’est donc pas, ni dans un cas ni dans l’autre, de faire entendre l’appel au ministère ; il faut même se méfier d’un possible détournement de finalité.

2 - Il est bien vrai cependant qu’insertions et ordinations s’inscrivent dans la vie de l’Eglise et peuvent contribuer à une pastorale de l’appel. L’expérience montre que ce qui est fondamental, en ce domaine, c’est l’existence d’un terreau ecclésial qui permet de poser la question du ministère comme une question simple et normale.
Insertions et ordinations n’ont pas forcément d’effet immédiat mais contribuent à la constitution ou à la reconstitution de ce terreau.

3 - La présence d’un séminariste dans une communauté chrétienne permet d’abord à l’ensemble des chrétiens qui le rencontrent de s’apercevoir, de redécouvrir, que des jeunes se préparent aujourd’hui au ministère, et cela est déjà beaucoup. Cela vaut à un titre particulier pour ceux qui assurent des responsabilités dans la vie de la communauté et ont l’occasion d’une collaboration suivie avec les séminaristes (délégués des Conseils pastoraux, catéchistes, animateurs liturgiques, membres des équipes, etc.). Dans certains diocèses, à la suite d’une telle expérience, plusieurs ont pu être associés au travail du S.D.V.

4 - Pour les prêtres des équipes pastorales l’accueil d’un séminariste, très souvent, réveille leur confiance et les aide à redécouvrir leur responsabilité dans l’appel au ministère.

5 - S’agissant des jeunes, cependant, même s’il est bien vrai que l’essentiel est de les aider à envisager la question du ministère dans une perspective de foi et dans un climat positif et apaisé, rien ne pourra prendre forme et aboutir, habituellement, sans des propositions claires, des initiatives personnelles et des appels explicites et sans un accompagnement suivi.

Dans la période récente, plusieurs diocèses en lien avec des ordinations, ou dans le cadre d’une Année des Vocations, ont organisé et proposé aux jeunes des rassemblements, des journées ou des marches. Les séminaristes y ont toujours joué un rôle important.

Les ordinations sont souvent l’occasion de proposer des rencontres sur le ministère, en particulier aux jeunes. La célébration elle-même est toujours, pour ceux gui y participent, un moment important et gui aide mieux à percevoir la nécessité du ministère dans l’Eglise. Bien sûr, l’ordination est aussi l’occasion de nombreux échanges personnels, oraux et épistolaires.

6 - Au-delà de cet aspect important de la formation qu’est l’insertion pastorale et de cet événement majeur que constitue une ordination, les séminaires sont impliqués dans la pastorale de l’appel de façon beaucoup plus large. C’est l’existence même du séminaire qui porte au cœur de la Vie de l’Eglise et de façon permanente, la question de l’avenir du ministère. L’image de l’institution de formation dans l’opinion peut devenir un facteur favorable ou défavorable.

Enfin les multiples relations et les différents services assurés par les prêtres des équipes animatrices mettent le séminaire en rapport constant avec la vie des Eglises et contribuent de façon non négligeable à rappeler l’urgence de l’appel.

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Forum n° 12 : AVEC LES 18-25 ANS

1 - UNE CONVICTION

Il faut prendre au sérieux les 18-25 ans, leur foi comme leurs questions et tenir grand compte du contexte dans lequel ils vivent : un monde sécularisé.
Il faut les appeler à l’aventure de la foi, d’abord la vocation à croire.

2 - CREER DES LIEUX

Il faut donc ne pas hésiter à faire naître des groupes 18-25 ans en veillant à l’articulation avec les autres communautés d’Eglise.

Des lieux de convivialité pour un partage sur le vécu, pour prier, pour poser ses questions et structurer sa foi ; des lieux appelants. Une vocation peut naître là où il y a rencontre entre croyants, et où on peut découvrir sa place dans l’Eglise. Les jeunes peuvent être appelants les uns par les autres. Entre eux beaucoup de choses se jouent.

3 - DEUX MOTS-CLES

Sur ce fond, deux mots-clés : formation et accompagnement

  • Formation : reconstruire "et approfondir la foi avec eux : parcours initiatique, catéchétique, biblique, spirituel.
  • Accompagnement : par des adultes heureux et vraiment "adultes dans la foi ; des témoins (autre mot-clé).
    Un accompagnement tout à la fois personnel et en groupe.

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Forum n° 13 : LES ANTENNES S.D.V.

CONVICTIONS :

  • Les Antennes doivent permettre aux différents groupes constitués d’aller jusqu’au bout de leurs actions, en s’interrogeant sur l’importance des divers engagements possibles dans l’Eglise.
  • Les Antennes doivent rendre présent ce souci permanent d’appel dans les activités des groupes ou des communautés existants.
  • Les Antennes peuvent favoriser la prière pour les vocations en proposant des moyens.
  • L’existence d’Antennes redonne l’Espérance et encourage les initiatives d1appel.
  • Les Antennes ont à réaliser un travail de terrain rejoignant les communautés locales, elles ont un rôle d’éveil ; regardant, favorisant ce qui pousse, elles ont à montrer l’importance des vocations.
  • Le S.D.V. a un rôle d’accompagnement rassemblant les richesses vécues dans les Antennes ; il est la pour assurer la continuité dans une recherche, pour vérifier et authentifier des actions menées plus ponctuellement par les Antennes.

QUESTION :

Quelles formations peuvent être proposées pour les animateurs des Antennes ?

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Forum n° 14 : LES FOYERS-SEMINAIRES

CONVICTIONS :

  • Des lieux-signes d’une Eglise gui appelle et qui ose appeler.
  • Des lieux communautaires . Avantages de la communauté :
      • aide à choisir
      • favorise l’approfondissement de la foi
      • favorise l’expérience de la prière
      • chance pour le discernement
  • Mission du Foyer
      • faire des hommes "debout"
      • Une vocation sacerdotale ne peut se situer que dans le prolongement ou l’approfondissement d’une vie humaine responsable,
      • ouverture sur l’extérieur : présence et engagement dans le monde et la société
  • Importance de l’équipe d’accompagnement
      • souvent composée de prêtres, laïcs, religieux,
      • nécessité que les jeunes soient accompagnés.
  • Importance de la durée dans un monde où tout est immédiat, ponctuel.

QUESTIONS :

  • L’institution favorise-t-elle toujours un mûrissement ?
  • Comment prépare-t-elle les passages ? (du lycée à la fac, des études au travail, etc.).
  • Est-on toujours suffisamment clair sur les objectifs précis ? Sortir du flou.
  • Attention à ne pas se substituer à des engagements dans des communautés chrétiennes.

EN CONCLUSION : Diversité... Dynamismes... Il apparaît clairement qu’on s’éloigne de vouloir refaire des Petits Séminaires... Il y a du neuf gui se fait... Espérance pour construire lieux "ouverts à la vie des jeunes", gui répondent aux défis du monde.

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Forum n° 15 : LES RELIGIEUX ET LES RELIGIEUSES

I - CONVICTIONS

  • Sensibiliser les communautés religieuses à ce qu’est le prêtre diocésain.
  • Redécouvrir le baptême comme point de départ d’une vie en Eglise.
  • Prêtres et religieux :
      • différents donc pas interchangeables
      • faits pour s’entendre et s’enrichir.
  • Etre plus appelants : responsabilité mieux perçue car meilleure prise de conscience au congrès qu’on est appelants parce que baptisés et donc appelés.
  • Etre au service de toutes les vocations.
  • Vouloir faire exister l’Eglise diocésaine (important pour des missionnaires qui le vivent très bien et sont fondateurs d’Eglises en d’autres pays, mais ont plus de mal à le vivre en France).

II - QUESTIONS

  • Le désarroi des jeunes pensant à être prêtres diocésains mais déçus par ce que vivent des prêtres (exigence communautaire forte des jeunes, par exemple).
  • Quelle spiritualité pour les prêtres diocésains ?
  • Comment oser appeler sans paraître "recruter" ?
  • Comment les jeunes peuvent-ils percevoir la spécificité des prêtres diocésains ?
  • Comment aider les communautés religieuses à être plus concernées par l’appel au ministère presbytéral ?
  • Comment articuler identité religieuse et pastorale diocésaine ?

III - ORIENTATIONS OU PISTES

  • Poursuivre la recherche de points de repères clairs quand un jeune hésite entre devenir religieux ou prêtre diocésain, et c’est fréquent.
  • Approfondir la spécificité du prêtre diocésain et celle des religieux-prêtres, surtout quand tous deux travaillent en paroisse.
  • Une prière "non stop" pour les vocations.
  • Les nouvelles communautés, peut-être l’avenir...

TROIS POINTS FORTS semblaient ressortir en finale :

  • La question majeure de la méconnaissance de l’identité, ou spécificité, ou spiritualité des prêtres diocésains.
  • La confusion entre cette vocation et celle des religieux-prêtres
  • La nécessité de points de repères clairs pour le discernement.

Un regret : qu’il n’y ait que deux prêtres diocésains dans ce forum, alors que la question : prêtres, religieux-prêtres semblait au cœur du débat.