Une radio régionale accessible à tous (Alsace)


Il ne s’agit pas encore des radios locales mais simplement des possibilités qui nous sont déjà offertes par les moyens régionaux de communication sociale. En usons-nous suffisamment ? Travaillons-nous habituellement avec les C.D.I.
(centres diocésains d’information) ?

L’expérience relatée ici est une invitation :
nous concerter en région ou sous-région pour mieux utiliser nos radios et télévision régionales.

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ALSACE II UNE EMISSION SUR LES VOCATIONS

  • L’émission elle-même, "Rencontres Catholiques", est une émission d’une demi-heure diffusée par ALSACE II sur ondes Moyennes 235 mètres tous les dimanches de 9 h 30 à 10 heures. Au sein du Centre Diocésain d’Information (C.D.I.) le Père André SCHNEIDER est responsable de ces émissions.

  • Origine de notre intervention : en mars 81, le C.D.I. avait envoyé à tous les services et mouvements diocésains une circulaire les invitant à utiliser davantage les possibilités offertes par cet office au niveau des Media. L’idée nous vint donc de "profiter" de "Rencontres Catholiques" le jour même de la JMV pour mette le thème des vocations en exergue. Le responsable fut heureux de nous accueillir.

  • Enregistrement : l’émission est enregistrée dans la semaine qui précède. Nous étions 4 autour du Père SCHNEIDER qui nous interviewait : Mgr Charles BRAND, évêque auxiliaire de Strasbourg et l’équipe de coordination du SDV d’Alsace : le Père André METZ, Soeur Marie-Louise HAEGELI et l’abbé Daniel PERRIN.

    Les questions nous avaient été communiquées la veille. Avant l’enregistrement, nous nous sommes mis d’accord sur la répartition des questions entre les intervenants. (cf. liste en annexe).

    Avec la musique, l’introduction et la conclusion, l’ensemble du dialogue a duré de 22 à 24 minutes.

  • Impression des participants : le fait de n’être pas en direct est intéressant car cela permet d’être plus à l’aise, sachant qu’une gaffe peut être reprise...

  • Impact de l’émission : du côté du SDV aucun courrier d’auditeurs. Il en est habituellement ainsi : le responsable de cette émission n’en connaît pas l’impact de manière précise ; cela nécessiterait un sondage scientifique. Il n’en est pas moins opportun d’occuper le terrain.

  • A noter : dans l’émission, il a été question du diaconat permanent. En fait, à l’occasion de la première ordination de 4 diacres mariés, le Groupe diocésain de Recherche Diaconale a fait plusieurs interventions au niveau des Media. Le SDV n’a pas eu à s’en occuper ce jour là. Cet événement avait donc fourni une autre occasion d’intervenir à la radio.

Daniel PERRIN
S.D.V. de Strasbourg

LES QUESTIONS POSEES

1. Qu’en est-il de la crise (du recul) des vocations ? Le creux de Ia vague est-il- dépassé ? Y compris pour les vocations à la vie religieuse ?

2. Comment la question des vocations sacerdotales est-elle posée aujourd’hui - après toutes les discussions que l’on sait (nature du sacerdoce, célibat, ouverture aux femmes) ? Tout est-il "rentré dans l’ordre" ?

3. Comment fonctionne le Service diocésain en 1981 ?

4. Y a-t-il, chez les candidats au sacerdoce et à la vie religieuse, des priorités ou des déplacements, au niveau des motivations ?

5. Parlons de la filière ou des filières de formations, des cheminements ... Comment se passe Ia vie au grand séminaire aujourd’hui ?

6. La vie en Eglise revêt aujourd’hui des formes et connaît des fortunes les plus diverses... Les prêtres de demain seront-ils équipés pour affronter n’importe quelle situation ?

7. Songe-t-on (ne serait-ce que pour éviter que le prêtre soit "l’homme à tout faire" dans et pour l’Eglise) à d’autres ministères ordonnés ou institués ? Qu’en est-il, en particulier, du diaconat permanent (ordination prochaine du premier diacre dans le diocèse) ?

8. Comment voyez-vous le profil du prêtre de demain (par rapport aux modèles d’hier... ou d’aujourd’hui) ? Et l’image correspondante de l’Eglise  ?

N.B. Il n’est pas toujours possible de se concerter au sujet des questions à poser. Il faut savoir jouer le jeu et respecter les journalistes dans l’exercice de leur métier.