Liminaire


" Pour un monde nouveau
Qui va rompre le pain ? "

Cette interrogation nous introduit à deux accents sur lesquels nous n’insisterons jamais trop.

L’Eglise doit exister pour le monde. C’est pour cela qu’elle est appelée, pour cela qu’elle appelle, pour que le monde vive.

Et cette vie, elle en trouve la source dans le mystère d’un Dieu donné jusqu’à se faire pain et se laisser rompre pour le monde. Mystère d’amour célébré dans l’Eucharistie.

" Tous ensemble
et pour toutes les nations "

Cette réponse rappelle deux perspectives tout aussi fondamentales.

Tous ensemble. " La formule n’est pas équivoque, elle ne dit pas que les laïcs peuvent célébrer l’Eucharistie en l’absence de prêtre, mais elle sous-entend que le prêtre n’est pas autosuffisant à l’intérieur de l’Eglise. " (H.F.)

Pour toutes les nations. " Cette circulation sans frontières permet dans les deux sens un enrichissement et un renouvellement pastoral, liturgique et spirituel " (id, dans le Monde du 7 avril dernier).

Il est bon de citer un journaliste lorsqu’il rend compte exactement des orientations exposées au cours d’une conférence de presse…