La famille, "séminaire" de toute vocation


Jacques Anelli
prêtre du diocèse de Nanterre,
ancien directeur du SNV

 

En Pastores dabo vobis (§ 12), Jean-Paul II évoque l’exhortation Christifideles laici comme synthétisant l’enseignement du Concile lorsqu’elle « présente l’Eglise comme mystère, communion et mission ; elle est mystère parce que l’amour et la vie du Père, du Fils et de l’Esprit Saint sont le don absolument gratuit offert à tous ceux qui sont nés de l’eau et de l’Esprit (cf. Jn 3, 5), appelés à vivre la communion même de Dieu, à la manifester et à la communiquer dans l’histoire (mission). »


Se recevoir du don de Dieu afin d’en vivre pour le monde

Accueillir le don de Dieu, l’Eglise-mystère

Nos sociétés occidentales, dans ce qu’elles ont de meilleur, sont si profondément imprégnées par un sens de l’homme s’enracinant dans la révélation chrétienne que certains n’en perçoivent plus la source. Nous devons faire redécouvrir cette nouveauté absolue de notre foi : en Jésus, Dieu notre Père fait de nous des fils, des filles adoptifs les destinant « à être l’image de son Fils, pour faire de ce Fils l’aîné d’une multitude de frères » (Rm 8, 28-29). Entrer dans le mystère de Dieu, ainsi que dans le mystère des liens qui nous unissent en humanité et en Eglise, c’est croire que notre vie, personnelle ainsi que communautaire, est précédée par un appel et orientée vers une promesse. Un appel qui sollicite notre liberté.

Le mystère de l’Eglise est celui de la sainteté à laquelle tous ses membres sont appelés, quel que soit leur état de vie. Car toute l’Eglise vit de la présence du Christ ressuscité 1. Dieu, source de toute vie, se donne Lui-même à nous. Mystère d’un Dieu qui se donne Lui-même à nous, et nous invite à nous recevoir nous-mêmes comme un don. La foi chrétienne croit qu’il appartient à la constitution de tout être humain d’être ouvert au mystère qui le fonde, même si concrètement chacun est libre de le nier ou de s’en détourner. Cet accueil du don de Dieu peut certes se vivre de multiples manières ; à la base, sans doute, y a-t-il l’accueil de sa propre vie comme un don et la qualité de la relation à autrui.

En ce début du XXIe siècle où l’on évoque souvent la perte de sens, de repères, tout semble devoir passer par l’expérience personnelle. Il s’agit bien dans une initiation à la vie en Dieu, que ce soit au sein de la famille ou de la communauté ecclésiale, non seulement de dire un contenu mais de permettre une quête intérieure, une rencontre personnelle. Il s’agit bien d’initier à la vie spirituelle.
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Pour l’évangélisation et la sanctification : l’Eglise-mission

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Aujourd’hui, en particulier, la tâche pastorale prioritaire de la nouvelle évangélisation incombe à tout le peuple de Dieu et demande une nouvelle ardeur, de nouvelles méthodes et un nouveau langage pour l’annonce et le témoignage évangéliques. Elle exige que les prêtres soient radicalement et totalement plongés dans le mystère du Christ et capables de réaliser un nouveau style de vie pastorale, caractérisé par une profonde communion avec le Pape, les évêques et entre eux, et par une collaboration féconde avec les laïcs, dans le respect et la promotion des divers rôles, des charismes et des ministères au sein de la communauté ecclésiale 2.
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Advenir par l’autre

Ouvrir à une vie nouvelle

Faire découvrir avec joie que Dieu est déjà à l’œuvre en chacun avant même qu’il l’ait entendu et qu’il ait exprimé sa foi, c’est faire naître l’Evangile en celui qui le reçoit. Les textes évangéliques nous montrent d’abord comment un certain nombre de personnes qui croisent le chemin de Jésus accèdent à leur humanité sans pour autant devenir ses disciples. Aujourd’hui l’Evangile est d’abord une école d’humanité mais qui n’accapare pas, et n’annexe pas cette humanité ; il la libère gratuitement comme existence fondée sur la conscience de chacun, fondée sur un croire élémentaire. Nous touchons, à cet endroit précis, au socle de notre situation culturelle : il est impossible de vivre sans faire crédit à la vie. C’est un acte nécessaire mais difficile à maintenir dans une société où l’impératif de s’accomplir soi-même et la conscience du risque se croisent et ne cessent d’augmenter la fragilité des sujets. Dans la société, chacun sait que la confiance en la vie est un acte que personne ne peut poser à la place d’un autre, mais qui est rendu possible par la présence de l’autre, des parents… et d’une multitude de rencontres 3.


En Eglise, la famille, Eglise domestique

Eveil à une liberté responsable, une éducation doit mener à une auto-éducation qui, pour les parents, est particulièrement ressentie au moment de l’adolescence, avec ce que cela peut représenter de prise de distance et de critique. Mais par delà l’orientation prise par chacun, tout ce qui aura été apporté constituera ses racines existentielles.
La famille doit vivre sa mission éducative dans l’Eglise prenant part à sa vie et à sa mission. C’est à travers tous ces aspects que la famille est Eglise domestique, comme véritable sujet actif d’évangélisation et d’apostolat, dont découle naturellement le discernement de la vocation de chacun. Lors du synode de 1980 au sujet du rôle de la famille, des pères rappelaient que la famille est toujours à considérer « à l’intérieur du peuple de Dieu. L’intention de Dieu a été de constituer un peuple et de former le règne de Dieu, pour lequel il faut tout abandonner. Les apôtres quittent leur famille pour suivre le Christ. Dans les Actes des apôtres on n’exalte pas la famille mais la communauté des disciples. La réalité la plus haute n’est pas la famille mais le peuple de Dieu, le Règne de Dieu ». « La famille n’est pas une fin en elle-même, mais elle remplit une fonction irremplaçable dans la société d’aujourd’hui. »


Au sein de la famille, naître et grandir en Christ

La nouvelle évangélisation concerne de manière particulière la vie des couples. L’aventure humaine et spirituelle que représente une vie de couple n’a jamais été autant relativisée, contestée que dans notre société contemporaine. Jamais, dans nos pays occidentaux, les divorces n’ont été aussi nombreux. Nous avons, par une pastorale familiale adaptée, à aider ceux qui demandent le sacrement du mariage mais aussi ceux qui sont déjà mariés afin qu’ils vivent leur vie de couple comme une réponse au don de Dieu afin qu’ils se reçoivent les uns les autres dans une vie donnée. Engendrement à une vie nouvelle en Christ, engendrement d’une vie qui se reçoit des autres.

« Le mot engendrement renvoie à l’expérience humaine la plus puissante et la plus fragile, la plus émouvante, la plus joyeuse et parfois la plus douloureuse qui soit. Il évoque d’abord les paroles et les gestes de l’homme et de la femme qui s’aiment et qui s’unissent pour donner la vie. En s’offrant ainsi l’un à l’autre, les partenaires en présence s’engendrent mutuellement à leur identité personnelle : ils deviennent davantage homme et femme, différents, uniques, incomparables et cependant complémentaires l’un à l’autre. Ensemble, ils donnent la vie à un être, qui à son tour, les engendre à devenir parents. La présence d’un nouveau-né dans un foyer transforme radicalement la relation des époux qui l’ont mis au monde. Par lui, ils accèdent à une identité nouvelle : ils deviennent père et mère en apprenant à deviner les besoins, les désirs, les peurs, les tristesses, les joies ou les fantaisies de leur enfant. Puis vient la longue patience de l’éducation qui conduit l’enfant à devenir humain parmi les humains. L’œuvre d’engendrement s’opère ainsi dans des relations de réciprocité qui s’instaurent […] et se développent dans la durée du quotidien. Des événements plus signifiants rythment cette lente croissance de la vie. Des instants de joie et de rapprochements mutuels mais aussi de souffrance et de séparation. Car l’œuvre est accomplie au moment où l’enfant de jadis, devenu adulte, se détache de ses parents et se lance dans la vie, libre, autonome, prêt à apporter à la société toute la richesse de sa nouveauté 4. »



La famille, berceau de toutes les vocations ?

Inscrire la dimension vocationnelle dans la démarche éducative des parents situe bien toute vie, leur vie de couple et celle de leurs enfants, comme lieu d’accueil du don de Dieu. Dans Lumen gentium 11, lorsque la famille est qualifiée d’Eglise domestique, c’est bien pour dire combien l’attitude des parents doit, par une connaissance de la foi, permettre à leurs enfants de vivre la vocation chrétienne, et notamment les vocations de prêtre et de vie consacrée. Cette dimension, comme le pape Jean-Paul II l’exprime en Christifideles laici, s’inscrit dans une compréhension de la famille comme devant être « le lieu premier d’humanisation de la personne et de la société 5 ».


La famille, initiation au mystère du don de l’amour

La grande nouveauté du concile Vatican II est de définir l’Eglise comme peuple de baptisés. Rendus conformes au Christ par le baptême, nous sommes son Corps, nous recevant, dans la force de l’Esprit, de la vie du Christ qui se diffuse en nous. En vivre fait de chacun un membre de ce Corps, participant à son édification. La diversité des dons de l’Esprit qui s’exprime dans la diversités des fonctions, charismes et ministères (cf. 1 Co 12, 1-11). « Les baptisés sont consacrés pour être une maison spirituelle et un sacerdoce saint 6. » […] C’est ainsi que le mariage chrétien est présenté comme une réponse à l’appel du Seigneur à vivre de son amour, dans la vie de couple et en tant que parents. « Les époux chrétiens, en vertu du sacrement de mariage par lequel ils expriment, en y participant, le mystère d’unité et d’amour fécond entre le Christ et l’Eglise (cf. Ep 5, 32), s’aident réciproquement afin de parvenir à la sainteté dans la vie conjugale comme dans l’acceptation et l’éducation des enfants. Ils ont ainsi, dans leur état de vie et dans leur fonction, un don qui leur est propre au sein du Peuple de Dieu. De cette union, en effet, procède la famille, où naissent les nouveaux citoyens de la société humaine qui, par la grâce de l’Esprit Saint, en vue de perpétuer le Peuple de Dieu à travers les siècles, deviennent par le baptême enfants de Dieu. Dans ce qu’on pourrait appeler l’Eglise domestique, les parents doivent par la parole et par l’exemple être les premiers à faire connaître la foi à leurs enfants et ils doivent cultiver la vocation de chacun d’entre eux, spécialement la sainte vocation 7. » Dans cette définition que donne le texte conciliaire de la famille comme Eglise domestique, nous pouvons remarquer le lien fait avec ce que les époux sont appelés à vivre, dans la fidélité à leur union par le sacrement du mariage ; comme premiers éducateurs de leurs enfants, ils doivent permettre à leurs enfants de vivre leur vie comme une réponse à l’appel du Seigneur, et notamment dans une vocation spécifique. Nous pouvons constater, dans ce texte, que la famille est le lieu naturel d’éveil à toute vocation.

L’enseignement du pape Jean-Paul II 8 éclairera notre réflexion sur la famille comme foyer, terreau et pourquoi pas « séminaire », au sens étymologique, qui signifie « pépinière ». A quelles conditions la famille peut-elle être un lieu vocationnel ?
Dans la dimension trinitaire de l’aspect vocationnel de toute vie, toute existence doit être perçue comme un don, un appel à être et à devenir don pour les autres, comme le souligne le titre du paragraphe 40 de l’exhortation apostolique Christifideles laici, « La famille premier espace de l’engagement social ». Pour l’Eglise, l’ensemble de l’humanité constitue une seule famille. Le propre de notre personne est d’être appelée à « vivre en communion avec les autres, et à se donner aux autres 9 », à être une communauté de personnes, avec et pour les autres. « Il les créa homme et femme » (Gn 1, 27) inscrit pleinement la personne dans sa dimension sociale. L’union de l’homme et de la femme est ainsi « l’expression première de la communion des personnes 10 ». Lors de la préparation au mariage, je trouve important d’aider les jeunes couples à réfléchir sur une formule de l’échange de consentement : « Je te reçois et je me donne à toi », qui bien entendu s’inscrit dans une réciprocité. Cette première expression de la communion humaine du couple est la base, le roc sur lequel doit se construire toute son existence. En cela, le sacrement du mariage me semble dire à tous qu’il n’est de vrai chemin d’humanisation qui ne passe par la nécessité de se recevoir de l’autre pour pouvoir pleinement se donner à lui.

Nous sommes là, d’une certaine manière, à la source de toute vocation : apprendre à recevoir sa vie comme un don, en passant par la rencontre de l’autre, fait du visage de cet autre un chemin de d’appel. Le propre de toute vocation n’est-il pas d’être un décentrement de soi ? En cela, les parents dans leur manière de vivre « de se recevoir et de se donner » sont le premier exemple d’une vie qui, pour être pleinement humanisante, est ouverture à l’autre dans une attitude altruiste.


La famille, initiation à la communion

Cette dimension vocationnelle de la famille se retrouve dans l’exhortation apostolique Familiaris consortio. La valeur inestimable de l’indissolubilité du mariage et de la fidélité conjugale y sont présentées comme un devoir important et pressant, par-delà les difficultés et les épreuves 11. Le pape Jean-Paul II fait de la communion conjugale « le fondement sur lequel s’édifie la communion plus large de la famille, des parents et des enfants, des frères et des sœurs entre eux, des parents proches et autres membres de la famille 12 ». L’amour, devant animer ces rapports, en constitue la force intérieure qui donne forme et vie à cette communion. Communion par le sang qui doit être nourrie de la manière d’en vivre, animée par l’amour.
Dans une vie en Eglise, marquée par la célébration des sacrements, la famille chrétienne reçoit de Jésus-Christ, « l’aîné d’une multitude de frères » (Rm 8, 29), une grâce de fraternité 13, les rassemblant « entre eux dans l’unité de l’Eglise de Dieu 14 ». En cela nous pouvons dire que la vocation de la famille chrétienne est d’être révélation et réalisation de la communion ecclésiale. C’est pourquoi – explique le pape Jean-Paul II – elle doit se dire « Eglise domestique » où chacun, selon ses dons propres, est appelé à construire cette communion de personnes que constitue la famille, en faisant d’elle une « école d’humanité plus complète et plus riche 15 ». Sachant qu’ils ont à recevoir sans cesse de leur enfants, les parents doivent vivre leur autorité comme un véritable ministère, permettant à leurs enfants d’acquérir une liberté responsable.

Pour vivre et maintenir une telle communion, à recevoir et à donner, comment ne pas entendre l’appel de l’apôtre Paul : « En toute humilité, douceur et patience supportez-vous les uns les autres avec charité ; appliquez-vous à conserver l’unité de l’Esprit par ce lien qu’est la paix » (Ep 4, 2-3). Avec ce que cela implique de compréhension, de tolérance, de pardon et de réconciliation.

La famille, Eglise domestique, est un lieu vocationnel, parce qu’elle est école d’une vie qui se comprend comme une constante ouverture aux autres dans un esprit de communion toujours à construire.


La famille, initiation à la mission

Nous avons vu comment la famille, vivant sa vocation propre, est école de communion d’une humanité à construire, ouvrant chacun à comprendre qu’il doit prendre sa place dans cette construction, en répondant à sa vocation propre.
Les parents sont pleinement dans ce rôle lorsqu’ils « engendrent » au sens spirituel du terme. Cela s’inscrit déjà dans la manière qu’ils ont de vivre la réalité de leur union, de se recevoir et se donner, dans l’amour qui unit un couple, amenant « l’homme à se réaliser par le don désintéressé de lui-même 16 ». Cette réciprocité dans l’amour des parents doit permettre à l’enfant de se recevoir de ses parents et de devenir don pour ses parents, pour ses frères. Pour les parents, « l’éducation peut être considérée comme un véritable apostolat 17 ». Car « elle est une communication de vie qui non seulement établit un rapport profond entre l’éducateur et la personne à éduquer, mais les fait participer tous deux à la vérité et à l’amour, fin ultime à laquelle tout homme est appelé de la part de Dieu Père, Fils et Esprit Saint 18 ». Il s’agit, dans une manière de vivre en couple et en famille, de découvrir le mystère même du Dieu trois fois saint et de s’y inscrire.

Cette mission éducative est aussi portée par l’Eglise et l’Etat. « Les parents ne sont pas en mesure de répondre seuls à toutes les exigences du processus éducatif dans son ensemble, particulièrement en ce qui concerne l’instruction et le vaste secteur de la sociabilisation 19. » Cela se vérifie bien dans l’enquête que le Service national des vocations fait régulièrement auprès des séminaristes de première année. A côté de l’éducation des parents, nous pouvons constater que la plupart d’entre eux ont vécu les étapes normales d’une éducation chrétienne et que ces étapes participent à leur cheminement vers une vocation spécifique.

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Comme nous venons de l’évoquer dans le champ de l’éducation, l’Eglise a son rôle. Il ne s’agit pas tant de confier à l’Eglise l’éducation religieuse et morale de la personne, mais de promouvoir tout le processus éducatif « avec » l’Eglise. La famille doit vivre sa mission éducative dans l’Eglise, en prenant part à sa vie et à sa mission. C’est à travers tous ces aspects que la famille est Eglise domestique, comme véritable « sujet actif d’évangélisation et d’apostolat, dont découle naturellement le discernement de la vocation de chacun ».


En conclusion : pas de vocations sans évangélisation

La famille, Eglise domestique, ouverture à la vie et au don de Dieu, est un lieu privilégié où se vivent des vocations de témoins engagés du Royaume. La famille reste le premier lieu de découverte de la dimension vocationnelle de toute existence. En France, les quatre cinquièmes des vocations de prêtres et à la vie religieuse sont issues de « familles chrétiennes » : de parents pratiquants, dont l’engagement dans la vie de leur communauté chrétienne va croissant. Ces familles de quatre enfants – dans un pays où la moyenne est de deux enfants par famille – qui tous reçoivent une réelle éducation chrétienne marquée par l’exemple de leurs parents. Le choix d’une vocation spécifique, se faisant aujourd’hui à plus de vingt-cinq ans pour le plus grand nombre, constitue cependant comme une rupture avec la vie envisagée jusqu’alors en fonction d’études déjà faites.

La situation des vocations spécifiques dans nos pays occidentaux provient principalement de la diminution du nombre de familles vivant en référence explicite à la foi catholique et dans un réel souci d’éducation chrétienne. Pour avoir des vocations de religieuses, religieux et prêtres, il faut plus de familles chrétiennes. L’avenir des vocations est lié à l’avenir de la nouvelle évangélisation, de son accueil, du désir d’en vivre, par le plus grand nombre. La proposition vocationnelle doit se vivre en lien avec une pastorale de proposition de la foi. La nouvelle évangélisation doit permettre à nos contemporains de redécouvrir la foi chrétienne à partir de leurs attentes, de leurs interrogations sur le sens de la vie. En même temps il nous faut avoir le souci particulier des familles pratiquantes pour les aider à vivre leur foi, leur engagement, à tenir un projet d’éducation qui permette à leurs enfants à grandir en humanité dans une relation au Christ, chemin de vie et de bonheur.

 

 

Notes


1 - Jean-Paul II, Pastores dabo vobis, n° 16, « Le prêtre est serviteur de l’Eglise mystère parce qu’il accomplit les signes ecclésiaux et sacramentels de la présence du Chrsit ressuscité. »
2 - Jean-Paul II, Pastores dabo vobis, n° 38.
3 - Cf. Christophe Theobald : « C’est aujourd’hui le moment, favorable », Une nouvelle chance pour l’Evangile, Lumen vitae / Novalis / Editions de l’Atelier, 2004, p. 68.
4 - Philippe Bacq, « Vers une pastorale de l’engendrement », Une nouvelle chance pour l’Evangile, Lumen vitae / Novalis / Editions de l’Atelier, 2004, p. 17.
5 - Jean-Paul II, Christifideles laici, n° 40.
6 - Concile Vatican II, Lumen gentium, n° 10.
7 - Concile Vatican II, Lumen gentium, n° 11.
8 - Comme l’exhortation apostolique Familiaris consortio du 22 novembre 1981, sa méditation de l’evangile selon saint Jean (17, 20-21) lors de l’audience fénérale du 1er décembre 1999, sa Lettre aux familles du 2 février 1994.
9 - Jean-Paul II, Christifideles laici, n° 40.
10 - Id., n° 40.
11 - Jean-Paul II, Familiaris consortio, n° 20.
12 - Id., n° 21.
13 - Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, IIa-IIae, 14,2,ad 4.
14 - Jean-Paul II, Familiaris consortio, n° 21.
15 - Concile Vatican II, Gaudium et spes, n° 52.
16 - Jean-Paul II, Lettre aux familles, 2 février 1994, n° 11.
17 - Id., n° 16.
18 - Id., n° 16.
19 - Id., n° 16.