Ambition éducative et processus de sanctification


Thierry Le Goaziou
directeur d’établissement scolaire,
doctorant en théologie

 

Au sein du secteur social, la notion de relation, d’interaction éducative est essentielle. Elle constitue une figure centrale et fondamentale. Centrale parce qu’elle est au cœur de l’intervention éducative. Fondamentale parce que sans elle, les institutions sociales n’auraient aucune utilité publique. D’une façon générale, une relation génère un lien. Elle est expérience de l’altérité. Elle permet à un attachement de se construire. C’est une expérience d’accompagnement qui permet à l’autre de grandir. Cette « rencontre de l’autre » s’avère déterminante pour le jeune professionnel. Cet article se propose de monter l’importance de cette période dans l’élaboration des convictions et des valeurs pour des travailleurs sociaux entre dix-huit et trente ans. Après avoir situé le contexte et dressé le profil des éducateurs, il s’agira de s’interroger lucidement sur la pertinence du choix du « travail sur autrui » et de mesurer l’impact d’une telle orientation sur le sens de l’existence. Cette évaluation nous conduira à mesurer la richesse et la complexité de la relation éducative comme voie de sainteté, chemin authentique de conversion.

 

Point de départ de la réflexion

Je dirige une maison d’enfants à caractère social (MECS) dans la région parisienne. Cet établissement accueille des enfants entre trois et douze ans, garçons et filles, confiés par les services sociaux des départements (Aide sociale à l’enfance), dans le cadre d’un accueil provisoire, administratif ou judiciaire. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre de la protection de l’enfance en danger. Par une mesure d’éloignement, le placement cherche à préserver l’enfant d’un environnement pathogène. Il se veut une réponse mesurée et ponctuelle à des carences éducatives familiales lourdes (maltraitance, négligence, absence de cadre contenant, insécurité). Ces enfants ne bénéficient pas d’un espace stable permettant une structuration pérenne de l’attachement. La reconstruction de leur identité de sujet, de leur place d’enfants dans une famille le plus souvent recomposée et parfois décomposée est l’objectif principal du placement dans une MECS.

L’établissement appartient à la Fondation d’Auteuil, anciennement dénommée Orphelins apprentis d’Auteuil. Déclarée d’utilité publique depuis 1929, c’est aussi une œuvre d’Église créée en 1866 qui appartient au diocèse de Paris. Employant 4 000 salariés au sein de 170 établissements, la Fondation d’Auteuil accueille 10 000 jeunes. Elle met en œuvre un projet associatif qui s’inspire de la charité chrétienne. Il se base sur une triple conviction :
• refuser l’inacceptable qui consiste à les abandonner à leur solitude et à leur détresse en ignorant les menaces qui pèsent sur leur existence ;
• croire en leur potentialité, quels que soient leurs échecs et leurs blessures ;
• affirmer que chacun est un être de relation qui retrouve et construit sa dignité dans un rapport vrai de personne à personne. Chaque jeune a droit à un avenir.

La mission de la Fondation d’Auteuil consiste à : « accueillir, sans considération de race, de religion, des jeunes, garçons et filles, orphelins ou en difficulté familiale ou sociale ou bien en processus d’exclusion. L’institution assume leur éducation et leur formation professionnelle et les prépare à une insertion sociale ».

 

Des éducateurs, jeunes et moins jeunes, qui s’engagent dans le secteur social

Afin d’encadrer les 85 enfants accueillis par la structure où je travaille, 100 personnes sont salariées, dont la moitié (46 précisément) exercent des fonctions éducatives. Ce groupe professionnel des éducateurs se compose de trois ensembles : un groupe de salariés âgés de 18 à 22 ans, en formation ou en apprentissage ; un groupe de salariés âgés de 23 à 32 ans, débutant leur vie active ; un groupe de salariés âgés de 40 ans, diplômés ou non.

Le premier ensemble représente une dizaine de personnes, dont la moitié est inscrite en centre de préformation (CPF). Les quatre CPF de la Fondation d’Auteuil proposent une année de propédeutique mixant vie communautaire et formation initiale aux métiers du social. L’objectif est double. D’une part, discerner la motivation personnelle d’un jeune adulte au sein d’un engagement professionnel où le travail sur autrui constituera l’essentiel du quotidien. D’autre part, chaque CPF prépare sa promotion, une douzaine d’étudiants par an, à passer les concours d’écoles d’éducateurs ou de moniteurs. L’autre moitié est issue d’un CPF. Ayant intégré une école, ils suivent leur formation en alternance via les dispositifs d’apprentissage (3 ans pour devenir éducateur spécialisé) ou de professionnalisation (2 ans pour devenir moniteur-éducateur).

Le deuxième ensemble constitue le groupe majoritaire des éducateurs au sein de l’établissement. Il se compose d’une trentaine de salariés. La plupart sont des jeunes femmes, récemment diplômées. Débutant dans la vie active, elles sont aussi en pleine construction de leur vie sociale et personnelle. Plus de la moitié sont célibataires. Moins d’un quart sont mère de famille.

Ces deux premiers ensembles constituent le cœur de cible de la réflexion sur les années de fondation spirituelle pour les 18-30 ans. En effet, la découverte du monde du travail est un espace fondateur qui permet l’élaboration d’attitudes novatrices et de postures plus structurées. Les choix personnels et professionnels s’affirment.

Le troisième ensemble, minoritaire, se compose d’une demi-douzaine de professionnels à l’expérience avérée et qui possèdent plus de quinze années d’ancienneté. Ils rendent possible une certaine stabilité des équipes éducatives en apportant leur expérience et leur savoir-faire. Ils sont dépositaires de la mémoire de l’établissement. Ils permettent à leurs jeunes collègues de relativiser telle situation ponctuellement insoluble mais qui, au regard de l’histoire des interventions éducatives, trouve naturellement sa place et sa solution.

 

Donner un sens à sa vie en contribuant à la reconstruction du sujet blessé ?

Quelle est l’ambition de ces jeunes professionnels entre 18 et 30 ans, au début de leur vie active ? Plusieurs traits les caractérisent. Ils possèdent les certitudes acquises dans le cadre de leur formation. Ils savent, indéniablement, mais ne savent pas faire. Volontaires et exigeants, ils manquent cependant de recul et sont parfois enfermés dans un perfectionnisme légitime mais peu efficient. Précis et rigoureux, ils ont à cœur de réussir la mission qui leur est confiée, rappelée par le référentiel métier : établir une relation, poser un diagnostic éducatif, accompagner la personne ou le groupe, travailler en équipe, construire un cadre d’analyse et d’expertise des pratiques éducatives et sociale. Décontenancés par les premiers échecs, les maladresses ou les incompréhensions, ils possèdent les ressources nécessaires pour rebondir. Ils estiment leur travail utile même s’ils ont des difficultés pour le décrire. Ils s’appliquent dans l’exécution de leurs tâches. Ils sont parfois un peu naïfs. Ils ont besoin d’être encouragés. Le manque de confiance en soi de certains est compensé par leur envie de bien faire. D’autres semblent faiblement enthousiastes. Paradoxalement peu motivés, ils viennent travailler, pour des raisons salariales ou par défaut, par manque d’alternative. Tous, en revanche, éprouvent et expriment un fort besoin de reconnaissance et de considération. Avec le temps, ils apprennent à trouver la bonne attitude professionnelle, entre la juste proximité et la juste distance, dans l’établissement de la relation éducative. Ils ne cherchent pas nécessairement à changer le monde mais simplement à le construire dans le cadre d’un lien singulier avec un enfant, en équipe, au sein d’une institution donnée.

Pour autant, et si l’on prend un peu de recul face à la quotidienneté du travail social, choisir ce domaine comme secteur d’appartenance et comme identité professionnelle n’est ni évident, ni simple. Il peut s’avérer pour telle ou telle personne néfaste. En effet, un tel choix suppose d’avoir accompli ou d’accomplir un certain travail sur soi. Avant de découvrir que le soi se découvre comme un autre selon la belle expression de Paul Ricoeur, il convient d’être lucide sur les raisons d’une orientation qui va exposer le soi à la différence radicale de la souffrance de l’autre 1. Force est bien de constater que la plupart des éducateurs en formation ont un long chemin à parcourir. L’intérêt des CPF est de révéler les motivations plus singulières en mettant à nu ce que l’attirance vers les blessures existentielles d’autrui peut avoir d’obscur. Il convient, en particulier, d’essayer de travailler sur ses propres représentations. En matière de maltraitance, la protection de l’enfance dévoile parfois des situations proprement monstrueuses. Les parents, eux-mêmes, sont considérés comme des « monstres ». Un tel qualificatif s’impose compte tenu des actes barbares dont ils sont capables envers des êtres sans défense. Cette représentation du parent monstrueux fonctionne dans l’imaginaire des éducateurs. Ils se forgent un a priori négatif, quand ce n’est pas un jugement sans appel, vis-à-vis de parents non reconnus, indignes d’être appelés parents et d’exercer cette fonction. Ainsi que le rappelle Pierre Ancet 2 : « Le choc de la rencontre – avec le monstre – et la violence de nos réactions face à ces corps ne nous offrent en vérité aucune certitude. Seuls persistent nos hésitations et notre malaise face à ces monstres qui entre différence et proximité, nous renvoient à notre propre corps, au vécu angoissant de notre propre difformité intérieure. » Cette précaution mentale, cette préservation morale est d’autant plus marquée, que le mal, comme l’a précisément montré Anna Arendt 3, est banal. Face à cette proximité de la barbarie, à la banalité du dérapage affectif, seule une éthique, un art de l’accueil de la différence, de la compréhension, peut nous préserver d’une dérive. Celle-ci est tentée de prendre la forme d’une dénégation, attitude non professionnelle, qui se risque à juger, à exclure les parents – tuer le monstre ! – alors que la mission éducative première consiste à développer la parentalité, en les aidant à redevenir sujet, c’est-à-dire mère et père aimant. Le monstre, rappelle Ancet, est toujours une ombre menaçante qu’il convient de fuir afin d’éviter de lui ressembler 4.

Au sein du secteur social, la nécessité éthique est donc vitale. Mais de quelle éthique s’agit-il ? Raymond Lemieux estime qu’elle trouve sa justification première dans le besoin de créer du sens dans l’action humaine, troisième catégorie selon Arendt après le travail et l’œuvre. L’éthique témoigne de la fragilité des affaires humaines. L’éthique permet au sujet d’advenir, à la question du sujet d’exister.

Ainsi en matière d’acharnement thérapeutique, la question juste qu’il faut se poser est la suivante : « Lorsque qu’il n’y a plus rien à faire pour guérir un patient, quelles sont les interventions qui restent nécessaires ? » L’éthique ouvre un espace où l’humanité s’instaure, où la condition humaine s’assume. De cette conception appliquée à l’intervention sociale se dessine les contours d’une éthique clinique comprise comme un dispositif par lequel un sujet crée une œuvre ; l’intervenant social, l’accompagnateur thérapeute apprend à discerner ce qu’il veut faire et à contrôler ce qu’il fait. Quatre critères peuvent être identifiés, particulièrement par les jeunes âgés de 18-30 ans qui sont en phase de découverte intensive, dont le jugement personnel sur les choses et le monde n’est pas encore définitif : la normativité de l’idée de guérison ; l’objectivation de l’autre dans le diagnostic de la maladie ; le rapport au savoir ; l’articulation de la théorie et de la pratique. Cette dimension clinique de l’accompagnement éducatif du sujet blessé est efficiente ; elle ne stigmatise pas le jeune ; elle ne le laisse pas sans cadre et sans repère ; elle accepte le jeu d’une relation conceptuelle ; elle postule a priori le refus de l’exclusion ; elle permet une réappropriation de la fonction éducative ; elle valorise l’action du professionnel. La relation instaurée peut alors devenir éducative. En effet, elle ne l’est pas en soi mais le devient dans le cadre d’un processus de réparation, dans la sortie de la répétition. L’objectivation de ses propres motivations s’avère, pour certains éducateurs, une expérience de discernement qui décape les justifications premières. Une sélection s’opère. Elle aboutit parfois à un abandon. Reste que l’impétrant en sort marqué. Il aura ressenti que l’appartenance à un corps constitué, ici une communauté éducative rassemblée, est possible. C’est irrémédiablement un acquis qui permettra à la personne de rebondir, en ayant acquis une certaine confiance en soi. L’identification de son potentiel passe par la connaissance de ses propres limites.

Ceux qui persistent dans cette voie professionnelle particulière qu’est l’éducation spécialisée ne partagent pas toujours, par ailleurs, les convictions des fondateurs de l’œuvre d’Auteuil. Ils les rejoignent sur les valeurs. Mais ils restent souvent au seuil de la foi chrétienne. Certes, celle-ci transfigure l’impératif moral au nom de l’agapè évangélique. Cependant, l’adhésion reste à la recherche de son équilibre. Elle ne cesse de rencontrer obstacles et apories. En effet, au sein d’une société qualifiée de postmoderne, les critères traditionnels d’appartenance font défaut. La pertinence des arguments d’autorité est affaiblie. Le recours à la transcendance ne s’impose plus. L’individu singulier ne perçoit plus la nécessité de se projeter hors de soi, d’aller à la rencontre du sens, de s’abandonner en confiance au tout Autre, de gravir le montage sacrée, d’être le témoin de la Révélation. La transmission de la foi peine ainsi à convaincre. L’engagement à la suite du Christ est problématique. Au sens global, fondamental et structurant de l’existence chrétienne, est souvent préféré un sens partiel, inachevé et variable, de la simple existence humaine.

 

La relation éducative comme voie de sainteté !

S’inscrire dans le chantier de reconstruction d’un sujet blessé, choisir d’être à l’écoute de la précarité ; élaborer patiemment une prise en charge de l’individu qui devienne progressivement une prise en compte, un « prendre soin » de la personne ; permettre au sujet d’advenir et de s’émanciper ; accepter une certaine inutilité de l’intervention sociale ; autant de voies qui sont néanmoins voulues par nombre d’éducateurs débutants qui font le choix, à vingt-cinq ans, de s’y engager durablement. Le métier d’éducateur produit des biens relationnels qui ne peuvent qu’enrichir ceux qui les suscitent. La relation éducative constitue ainsi un espace privilégié de découverte de soi, espace qui peut devenir un authentique chemin de conversion. Dans un article intitulé L’activité éducative, un chemin vers Dieu, Xavier Thévenot 6 tient comme une thèse « qu’une saine action pédagogique peut devenir pour l’éducateur un chemin privilégié vers Dieu, ou encore, sa mystique et son ascèse 7 ». Par « mystique » l’auteur désigne « ce qui rend lentement accessible le mystère même de Dieu ». Par « ascèse », il entend « ce qui permet de modeler peu à peu la vie conformément à la parole évangélique ». La relation éducative devient ainsi pour l’éducateur « le lieu privilégié de son expérience de Dieu 8 ».

Cette expérience de Dieu informe, dans le cadre du travail éducatif chrétien, une spiritualité spécifique ; expérience de la différence et de la similitude. La puissance de cette rencontre divine permet analogiquement de penser l’activité éducative comme « un sacrement, c’est-à-dire comme un signe efficace de la rencontre de Dieu 9 ». Cette voie est unifiante. En effet, l’auteur estime que « l’action éducative, pour un chrétien, n’est donc pas un à-côté de la vie spirituelle, comme si celle-ci se vivait seulement dans les exercices de piété, dans la liturgie ! L’action pédagogique est bien plutôt le constitutif essentiel de l’accueil du Christ ressuscité que l’éducateur cherche à vivre 10 ». Enfin, ce chemin original de découverte du Christ s’inscrit dans un horizon de sanctification : « Pour celui qui a mission d’éduquer, entrer dans la quête réceptive de la sainteté, c’est finalement tenter de déployer pleinement dans la relation avec le jeune la logique de l’Évangile qui est une logique de l’amour 11. »

La construction du lien entre éducation et sainteté rencontre l’épreuve de la réalité. Les jeunes professionnels de 18-30 ans en font l’expérience. Frontalement, ils affrontent et tentent d’assumer les multiples écarts entre une résilience idéale et le caractère discontinu et laborieux, parfois impossible, de la structuration de l’attachement d’un enfant maltraité. D’autre part, travailler au sein d’une œuvre d’Église ne met nullement à l’abri. Face à l’adhésion ténue d’une partie des éducateurs, débutants ou pas, au projet éducatif de La Fondation d’Auteuil, une certaine responsabilité missionnaire devient nécessaire. Celle-ci prend la forme d’une sorte d’annonce évangélique au sein même de l’institution. L’éducateur croyant devient témoin de sa foi dans son espace contractuel. Afin de ne pas laisser le désenchantement l’emporter.

 

Vers une théologie de l’éducation

Ce rapport entre relation éducative et processus de sanctification permet d’introduire à une théologie de l’éducation. J’estime que celle-ci est en mesure d’éclairer les professionnels dans leur travail auprès d’enfants et d’adolescents blessés par l’existence, particulièrement les éducateurs en formation, dans la tranche des 18-30 ans, où les orientations se déterminent. Cette théologie a également comme ambition de donner des repères à l’ensemble des acteurs chrétiens du social. Je constate, en effet, une certaine distorsion entre la légitimité des pratiques et la difficulté à en rendre compte. Le point de vue théologal n’est pas épargné par cette difficulté. Il ne s’agit pas de dérouler une théologie systématique et fondamentale car les relations humaines sont trop fragiles et trop discontinues pour se laisser enfermer dans un corpus normatif définitif. Il s’agit plutôt d’éclairer ce que pourrait être une attitude chrétienne authentique dans un secteur d’activité donné, la protection de l’enfance, de manière à rendre possible la découverte du Christ par les sujets blessés qui nous sont confiés par la puissance publique. La rencontre de sa propre intériorité permettrait à chacun, accompagnateur et accompagné, de s’ouvrir à la beauté de la figure du Ressuscité. La communauté éducative est, en effet, un espace de reconstruction pascale, modeste mais possible, cherchant tout autant à guérir qu’à sauver. Elle montre que la marche à la suite du Christ est un chemin de vie qui permet de se découvrir aimé de Dieu et donc capable d’aimer.

 


1 - Paul Ricœur, Soi-même comme un autre, Paris, Le Seuil, 1990.
2 - Pierre Ancet, Phénoménologie des corps monstrueux, Paris, Puf, 2006.
3 - Anna Arendt, La condition de l’homme moderne, Paris, Vrin, 1979.
4 - Pierre Ancet, op. cit., p. 37.
5 - Raymond Lemieux, L’art d’apprêter les restes.
6 - Prêtre, salésien de Don Bosco, Xavier Thévenot (1938-2004) a été professeur de théologie morale à l’Institut catholique de Paris. Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages, rédigés entre 1982 et 1997, composés d’articles publiés dans le cadre d’une activité éditoriale diversifiée.
7 - In Repères éthiques pour un monde nouveau, Paris, Salvator, 1982, p. 136-145.
8 - Id., p. 136.
9 - Id., p.137.
10 - Id., p.137.
11 - Id., p.137.