Laisser Dieu convertir notre désir


Emmanuel Durand
dominicain,
Institut catholique de Paris

 

Seigneur, tout mon désir est devant toi, et rien de ma plainte de t’échappe (Ps 37,10).

Qu’il t’advienne selon ton désir ! (Mt 15, 28)

 

Dans une série de cinq catéchèses du mercredi au ton personnel, Benoît XVI a revisité certaines facettes de la vie, de la pensée et de l’histoire intérieure de saint Augustin, qu’il considère comme l’« un des plus grands convertis de l’histoire chrétienne 1 ». À la lecture de ces pages, on perçoit la proximité spirituelle de Benoît XVI avec l’itinéraire de conversion prolongée qui fut celui de saint Augustin, happé par le service de tous et conduit à l’humilité de l’intelligence. Cet enseignement s’achève sur une référence à la doctrine de l’évêque d’Hippone sur la prière : « Saint Augustin définit la prière comme une expression du désir, et il affirme que Dieu y répond en élargissant vers lui notre cœur 2. » À l’école de saint Augustin, tentons de baliser et d’approfondir cette voie de la prière, envisagée comme un élargissement du désir.

Nous faisons parfois l’expérience douloureuse de l’errance de nos désirs, ne serait-ce que de temps en temps : désir d’être ailleurs, désir d’une santé parfaite et d’un physique idéal, désir de réussites professionnelles et de succès reconnus, désirs sensuels, désir de la dernière mode. Tout cela peut sembler vain, l’est même en partie, et pourtant : chacun de ces désirs superficiels entretient, sans même le soupçonner, une relation cachée avec Dieu. Aussi, le chemin vers Dieu n’est-il pas une négation ou même un à-côté de nos désirs immédiats, mais plutôt une transformation ou une prolongation de ces désirs, à vrai dire timorés et sans ambition.

L’enjeu des conversions qui jalonnent notre vie, comme de nos prières quotidiennes, est de faire progressivement porter notre désir sur Dieu lui-même, alors qu’il échappe à nos sens et transcende nos envies immédiates. Nous ne percevons pas d’emblée que son visage est notre bonheur. Et pourtant, lorsque « beaucoup demandent : qui nous fera voir le bonheur ? », le psalmiste invoque Dieu en priant : « Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage ! » (Ps 4, 7).

L’itinéraire des retrouvailles de notre désir avec Dieu est toutefois complexe et s’écrit incidemment en chacune de nos histoires personnelles. Ça n’est jamais acquis une fois pour toutes. Se laissent pourtant identifier des constantes : de la fuite en avant à la lucidité spirituelle, le chemin passe souvent par l’enthousiasme, les déceptions, les épreuves de la vie, les conversions de l’amour et les combats de la prière. Cette voie n’est pas linéaire et régulièrement ascendante. Un idéal de jeunesse peut nous donner cette illusion, mais les complexités de la vie humaine ne se résolvent pas ainsi ; nous le savons trop bien.

Et pourtant, quels que soient les détours que nous prenons, Dieu nous accompagne. À travers une pédagogie divine aux multiples atouts, notre désir, tel une source de montagne, est capté par Lui de façon à être reconduit vers son cours le plus productif. L’infinie bonté de Dieu nous attire radicalement, qu’on le sache ou non, qu’on le veuille ou non. Elle seule peut nous combler de façon définitive et totale, car nous sortons des mains de Dieu : créés par lui, nous sommes faits pour Lui, afin de bénéficier de sa bonté et y répondre librement comme de véritables enfants de Dieu. Cependant, Dieu n’est pas seulement au devant de nous, au terme d’un long chemin spirituel ; assumer nos désirs en une véritable prière, c’est finalement reconnaître qu’Il s’est déjà donné à nous, car sans Lui nous ne pouvons rien faire, pas même commencer à le désirer, et il nous offre pourtant de le désirer encore.

Le type de cheminement qu’on vient d’esquisser se rencontre de façon à la fois emblématique et singulière chez saint Augustin 3. Son itinéraire spirituel nous a été transmis comme des « aveux », les Confessions, très inspirantes pour tout homme aux prises avec sa complexité et un désir – malgré tout insatiable – de vivre les choses en grand, ou plutôt en profondeur. Les étapes par lesquelles nous pouvons ponctuer ce chemin spirituel ont probablement un caractère universel, mais ce n’est qu’un modèle… aussi revient-il à chacun d’évaluer sans inquiétude en quoi cela le rejoint aujourd’hui.

 

La conversion du désir d’aimer 4

 

L’une des conversions fondamentales de l’amour est celle qui conduit du désir d’aimer à l’amour véritable – Augustin parle ici du passage de l’amour d’aimer à l’amour de l’amour. L’« amour d’aimer » désigne la complaisance encore adolescente dans le vécu affectif de l’amour : sans qu’on le reconnaisse ou qu’on en soit même conscient, l’être aimé est alors surtout une occasion de susciter une émotion amoureuse, désirée et recherchée pour elle-même.

Éprouver de l’amour, c’est ici se complaire dans le sentiment d’aimer et d’être aimé, qui donne une sorte de plénitude affective, rassemblée en quelques moments d’intensité et d’abandon. Le besoin d’aimer et d’être aimé n’est pas en soi un problème ou une défaillance ; il nous constitue ; c’est un capital de vie dont nous pouvons tirer le meilleur. Mais si l’on s’en tient à satisfaire à l’aveuglette ce manque affectif inhérent à notre condition, alors, pour que l’état de plénitude se renouvelle, il faut souvent changer d’objet d’amour.

Aimer l’Amour même, ce n’est pas renoncer à l’être aimé, mais entrevoir pour ainsi dire le « double-fond » de cet amour humain : dans mon amour s’engage déjà le Dieu Amour. Observons par exemple que la réciprocité dans l’amour apparaît bien souvent comme une sorte de « miracle naturel ». Que deux êtres tout à fait singuliers se plaisent mutuellement et se rejoignent, n’est-ce pas foncièrement inattendu ?

Si l’on s’en émerveille, l’expérience de l’amour humain peut devenir le lieu même d’une certaine perception de l’Amour qui vient de Dieu. Aux yeux d’Augustin, cela est particulièrement manifeste dans l’agapè 5 – la charité au sens originel : aimer à la façon du Christ, c’est-à-dire d’un amour où celui qui aime va jusqu’au don de sa vie, quotidien et définitif. Potentiellement, par l’appel universel de la grâce, tout amour humain véritable est concerné par une telle expérience spirituelle.

Résumons ce premier point : Dieu ne se donne pas dans une négation ou un à-côté de nos désirs d’aimer, aussi fragiles et précaires soient-ils, Dieu en est bien plutôt le fondement originel et le destinataire ultime. Une fois reconnue l’implication présumée de Dieu dans la dynamique même de nos désirs divers et limités, comment donc le rencontrer et accéder à une relation personnelle avec lui ?

 

Passer de l’amour du don à l’amour du Donateur

Entrouvrir ainsi le double-fond de nos désirs et de nos amours, qu’ils soient sûrs d’eux-mêmes ou hésitants, vacillants, voire défaillants… revient à laisser advenir en nous l’Amour qui est Dieu ; c’est du moins un appel à se tourner vers le Donateur en personne 6. Le passage du don au Donateur, la remontée de la main qui donne au visage de Celui qui se donne, consiste à s’abandonner au levier de ses bras, ou à emprunter l’échelle qui conduit de l’expérience de l’amour à la prière aimante. Dans cette dynamique, la prière dépasse les demandes de biens créés ou de secours ponctuels – pourtant légitimes –, pour devenir simple expression du désir de Dieu lui-même.

Il est bon de demander à Dieu la santé, un travail stable, les amitiés et les amours auxquels nous aspirons, etc. Il convient tout à fait de le prier instamment dans les difficultés et les soucis qui émaillent notre quotidien. Mais nous sommes ouverts à bien plus que cela : la foi n’est pas donnée seulement pour assumer, sanctifier et transformer nos activités humaines… ou pour nous soutenir dans les épreuves de cette vie… En cela, elle nous est déjà indispensable. Mais nous sommes aussi gratifiés de la foi pour nous disposer et nous préparer progressivement à être comblés de la vision et de présence totale de Dieu.

Voilà bien ce que l’hymne aux Éphésiens nous propose d’emblée comme la fin poursuivie par le dessein bienveillant et surabondant de Dieu : « Il nous a élus, dès avant la Création du monde, afin que nous soyons saints et immaculés devant sa face dans l’amour » (Ep 1, 4). Aussi ne pouvons-nous seulement aimer Dieu pour notre propre utilité, eu égard aux multiples secours que nous sommes en droit d’espérer de lui, car il s’agira en définitive de le contempler, de partager avec lui une divine amitié, de nous réjouir de sa simple présence.

Nos cœurs ne sont pas proportionnés à cet objet-là, du moins dans l’immédiat. Pourtant, nous avons été créés par Lui et cela marque notre condition même d’un appel vers Lui. Nous sommes à son image, c’est-à-dire que nous constituons « en creux » un vase, une structure d’appel offerte et ordonnée à sa venue personnelle en nous. Cette perception inaugure les Confessions d’Augustin : « Tu nous a faits pour toi, Seigneur, et notre cœur est inquiet jusqu’à ce qu’il repose en toi 7. »

Notre aspiration vers Dieu est bien souvent occultée ou travestie par une autre quête d’infini, factice celui-là : un infini d’incomplétude, traduit par la fuite en avant d’un sentiment rêveur et jamais satisfait. Il faut dès lors non seulement renaître au désir de Dieu lui-même, il convient aussi que ce désir soit affermi, étendu et consolidé par la pédagogie divine.

 

La pédagogie du désir inexaucé

L’Évangile nous invite à prier avec persévérance, à l’image de cette femme qui, sans relâche, demande son dû à un juge inique, indifférent à la justice, mais vaincu par sa ténacité. Si un tel homme fléchit, combien plus Dieu est-il en toute sollicitude attentif à nos prières, lui qui se révèle non pas inique, mais juste et miséricordieux.

Mais dans quel sens user d’une telle persévérance ? Sur quel objet la faire porter ? Telle est la question de saint Augustin : « Dieu te dit : demande ce que tu veux. Que lui demanderas-tu donc ? Élargis le cercle de tes pensées ; donne toute leur ampleur à tes désirs de posséder ; écarte autant que possible les limites de ton ambition 8. » N’est-ce pas là une sorte de pari conclu avec notre nature insatiable, notre désir ambigu de posséder ? Va donc au bout de tes désirs surdimensionnés, suggère Augustin, ne t’arrête pas en chemin à une demi satisfaction, et vois où te mène le ressort profond de ton désir… Ce conseil audacieux s’explique par une seule certitude : Dieu est déjà de la partie, et saura amener tout homme de bonne volonté à le reconnaître, ou du moins à se positionner saintement vis-à-vis de Lui à travers la façon même dont il apprend à user des biens de ce monde et à aimer ceux qui l’entourent.

Quant à l’homme qui prie déjà, si Dieu ne répond pas aux désirs qui se sont pourtant mués en supplications, ne serait-ce pas qu’il vise un autre don mieux adapté ou plus grand ? Toi-même, nous avertit Augustin, « lorsque tu veux remplir un contenant quelconque, et que tu sais grandes les dimensions de l’objet qu’on te donnera, tu élargis le sac ou l’outre […] pour le rendre plus apte à recevoir son contenu ; ainsi Dieu, en différant de se donner à toi, dilate tes désirs ; en les dilatant, il élargit ton esprit ; en l’élargissant, il te rend plus capable de le posséder 9 ». Par delà son échec apparent – la déception de certaines demandes non exaucées – la prière accède à sa vraie nature : elle se met en quête du Donateur lui-même. Mais là, nous voilà pris par surprise…

 

Il suffit de désirer Dieu pour le posséder

Ainsi travaillé et en quelque sorte affamé par l’insatisfaction immédiate que Dieu lui impose, le désir humain s’ajuste à son objet ultime et divin. Paradoxalement, le désir spirituel devient de la sorte une certaine possession anticipée de Dieu : si tu le désires, c’est qu’il chuchote déjà son appel en toi ! C’est qu’il est en train de te visiter !

Augustin montre ici toute la différence qui sépare Dieu des biens de consommation après lesquels nous courons spontanément : « De l’or, même si tu en veux, il se peut que tu n’en aies pas. Mais Dieu, il te suffit de le vouloir pour le posséder, car avant même que tu désires sa venue en toi, et quoique ta volonté lui fût opposée, il t’a appelé 10. »

C’est étonnamment lorsqu’il se porte vers Dieu lui-même, l’objet à première vue le plus inaccessible, que le désir se découvre en fait commencement de possession effective. Augustin nous interpelle dans ces termes : « Tu ne vois pas Dieu ; aime-le et tu le possèdes. Combien les passions coupables n’aiment-elles point de choses sans les posséder. Elles les recherchent avec une sordide cupidité sans pouvoir se les procurer sur le champ. Suffit-il d’aimer l’or pour avoir de l’or ? Beaucoup l’aiment et n’en ont pas […], aimer l’honneur, est-ce l’avoir ? Beaucoup n’en ont pas et le désirent d’un amour brûlant, ils le cherchent et meurent sans l’avoir trouvé. Dieu se donne à nous plus parfaitement. Aimez-moi, dit-il, et vous me posséderez ; car vous ne pouvez m’aimer sans me posséder 11. » Aimer Dieu, ou plus simplement désirer l’aimer, voilà déjà une grâce qui émane de sa présence en nous.

Le désir est, à vrai dire, l’indice que Dieu se donne ; aussi peut-il coïncider avec la possession de Dieu. Comme nos désirs superficiels ou immédiats, le désir de Dieu se révèle lui-même à double-fond : il n’est pas une simple aspiration ou la visée d’un Dieu trop lointain, il présuppose bien plutôt sa présence cachée et discrètement active en nous.

 

Le don précède en fait toute prière

Lorsque la prière devient lucide sur elle-même, elle reconnaît en effet que Dieu est déjà donné au principe même du désir qui se porte vers Lui. Il y a une priorité effective de la grâce, du don et de la présence de Dieu, sur toute entreprise humaine de le rejoindre. Et pourtant, il devient alors impérieux de se mettre en quête de Dieu, comme pour répondre au fait qu’Il a déjà rejoint sa créature.

Naturellement, la prière n’est pas encore le repos de la présence évidente et immédiate – ce qu’on appelle la vision bienheureuse de Dieu ; la prière emprunte encore un obscur chemin de foi, à re-parcourir sans cesse ; et pourtant, dans cette tension même, elle accède à un certain repos anticipé. Désirer ardemment que Dieu se donne à nous dans la prière, c’est déjà goûter pauvrement sa présence.

Mais à ce don ne peut répondre qu’un désir approfondi, car notre désir sera toujours en reste vis-à-vis de ce Dieu qui se révèle aimable hors de toute proportion. La prière d’Augustin en témoigne de façon émouvante au terme de son Traité sur la Trinité, œuvre magistrale dont la composition s’est étendue sur vingt-cinq ans : « Donnez-moi la force de vous chercher, vous qui m’avez fait vous trouver et m’avez donné l’espoir de vous trouver de plus en plus 12. »

Il serait faux d’assigner à la prière chrétienne la tâche de suspendre les désirs, car la prière demeure essentiellement désir : désir de Dieu lui-même lorsque nous parvenons à l’exprimer, ou parfois, tourmentés par les épreuves, désirs en détresse, désirs éparpillés, qui s’exposent pourtant à leur Seigneur.

Un très bel exemple se rencontre au début du chapitre 15 de la Genèse : alors que le Seigneur renouvelle son alliance avec Abram, en lui promettant que sa récompense sera très grande (être béni et devenir bénédiction)… Abram oppose à Dieu le fait que son désir le plus légitime et fondamental n’est pas exaucé : « Que me donnerais-tu, je m’en vais sans enfant » (Gn 15, 2). Et Dieu prend tout à fait au sérieux ce désir humain, en faisant passer sa promesse par un enfant, mais pas n’importe lequel : celui que Dieu lui-même donnera gratuitement, et non pas celui qu’Abram se donnera lui-même par des moyens humains et un peu douteux…

Prier consiste souvent à se tenir ainsi tout simplement devant Dieu, sans fausse pudeur, avec ce que l’on est à ce moment-là… en cherchant toutefois à dépasser tout bavardage avec soi-même car, facilement, on ne s’adresse plus à Dieu, mais on se raconte à soi-même ses propres malheurs. La prière authentique aura en revanche le souci de ne pas multiplier outre mesure les mots.

 

La prière du désir sans discours

Nous l’avons vu : la possession de Dieu s’avère coextensive au désir, car la présence de Dieu précède en réalité la naissance même du désir. Dès lors, la prière, expression du désir, quitte toute forme de marchandage. Prier n’offre pas une monnaie d’échange, plus ou moins quantifiable en fonction de la peine ou du temps que cela nous coûte. Dans l’exercice de la prière, il ne s’agit pas de fléchir Dieu pour s’attirer ses bénédictions, mais plutôt de le laisser ajuster nos désirs à ce qu’il veut lui-même nous donner 13, en habitant les délais qu’il nous impose, pour finalement demeurer tout à la fois en présence et en attente de Lui.

Cette prière silencieuse n’est ici-bas qu’un élan, une tendance, dans la mesure où elle anticipe sur la béatitude éternelle : « Délivrez-moi Seigneur, de ce flot de paroles dont je souffre à l’intérieur de mon âme, qui n’est que misère devant votre regard, mais qui se réfugie dans votre miséricorde […], quand nous vous aurons atteint, elles cesseront ces paroles que nous multiplions sans vous atteindre ; vous demeurez seul, tout en tous ; nous ne dirons sans fin qu’un seul mot, en vous louant d’un seul mouvement, en ne faisant nous aussi qu’un seul, tout en vous 14. » La recherche d’unification intérieure, qui accompagne la conversion de nos désirs en prière, trouvera son accomplissement dans la béatitude éternelle avec Dieu.

Ici bas, la prière suit des phases, en paroles comme en attitudes, où s’enchaînent la confession des péchés, l’action de grâce pour le pardon reçu, et la supplication aux multiples demandes, mais elle peut accéder en dernier lieu à la louange, précieuse anticipation du ciel. C’est la modalité de prière qui répond le mieux à la certitude d’une présence déjà donnée…

Demeure alors ouvert un grand défi spirituel : que la louange saisisse et transforme la vie tout entière de celui qui s’y applique : « Vous voulez chanter les louanges de Dieu ? – nous dit Augustin – Soyez ce que vous exprimez […]. Considérez-vous, soyez-la vous-mêmes, cette louange 15. » L’une des voies pour devenir louange, notamment dans nos relations humaines, est de choisir et entretenir la joie comme la manière la plus éloquente d’être chrétien.

Ouvrage récemment publié :
Le Père, Alpha et Oméga de la vie trinitaire, Paris, Cerf, coll. « Cogitatio fidei » 267, 2008.

 


1 - Benoit XVI, « Saint Augustin ou la passion de la vérité (V) », Audience générale du 27 février 2008, Documentation catholique 2399, 6 avril 2008, p. 314-316.
2 - Ibid, 316.
3 - Ces pages s’inspirent en partie du très beau livre de G. Antoni, La prière chez saint Augustin. D’une philosophie du langage à la théologie du Verbe, Paris, Vrin, coll. « Philologie et Mercure », 1997. Nous citations suivent la traduction française établie sous la direction de M. Raulx, dans les Œuvres complètes de saint Augustin, 17 tomes, Bar-le-Duc, L. Guérin, 1864-1873.
4 - Confessions II, 1 et III, 1.
5 - Commentaire de la 1ère lettre de Jean, IX, 10.
6 - Homélie sur le psaume 76,2.
7 - Confessions I, 1.
8 - Homélie sur le psaume 34, 12.
9 - Commentaire de la 1ère lettre de Jean IV, 6.
10 - Homélie sur le psaume 32, 16, 3e discours, 2e sermon.
11 - Sermon 34,5.
12 - La Trinité XV, 28, 51.
13 - Lettre à Proba sur la prière, 8, 15 - 9, 18 (office des lectures, 29e dimanche du TO).
14 - La Trinité XV, 28, 51. 15 - Sermon 34,6.