Edito


Brigitte Riche

Dix ans après le Congrès national des vocations à Lourdes, le Service National des Vocations et les délégués des régions ont choisi d’organiser neuf rassemblements dans le cadre des régions apostoliques. Pour un meilleur service de la pastorale des vocations chrétiennes, ces congrès voulaient favoriser une plus grande participation de tous les baptisés à l’éveil et à l’accompagnement de toutes les vocations nécessaires à la sainteté et à la mission de l’Eglise catholique en France.

Ces congrès se sont déroulés depuis mai 2001 et se sont achevés par la marche-pèlerinage de la région Centre, le 20 avril dernier, veille de la Journée Mondiale de prière pour les vocations. 2 000 personnes dans les différents congrès, 5 000 pèlerins à Vézelay ont pris au sérieux l’appel des services diocésains des vocations à s’encourager à être présents à des « temps nouveaux pour les vocations ». Le public visé était différent selon les régions : certains ont ciblé la pastorale des jeunes et la pastorale familiale, un autre les catéchistes, d’autres des délégués des paroisses ou des mouvements.Tous ont souhaité inviter largement, car un service diocésain des vocations ne peut exister que dans un partenariat avec les autres services d’Eglise : chacun rappelle à sa manière que toute vie est vocation, donc réponse à un appel.

Une conviction commune en ressort : l’appel au ministère presbytéral et la proposition de la vie consacrée sont l’affaire de tous.Des initiatives existent déjà dans certains diocèses ou régions pour prolonger le travail ensemble et renforcer les liens tissés.

Dans le temps que vit notre Eglise en France, il est urgent de reprendre conscience de la beauté et de la symphonie des vocations.Il faut développer une « culture de l’appel » : les chrétiens ont tous à faire entendre l’appel qui vient de Dieu.L’Eglise est un peuple appelé qui cherche à répondre à cet appel, jour après jour, avec confiance et en toute liberté.

Eglise d’appelés, soyons une Eglise appelante pour que nos communautés chrétiennes aient les prêtres dont elles ont besoin pour que chacun vive sa vocation baptismale, qu’elles suscitent aussi des religieux qui nous rappellent la nature de la vocation chrétienne : une réponse sans partage à l’invitation du Christ.Ensemble, vivons l’aventure de la foi et de la proposition de la foi à nos contemporains.