Edito


Brigitte Riche

Quelle mission pour les SDV ? C’est l’évêque qui donne la mission, la précise et développe les points d’attention propres à son diocèse. Comment se vit aujourd’hui la réalité de la pastorale des vocations ?

L’ancien et le nouveau coordonnateur du Service National des Vocations donnent leur point de vue, l’un au terme d’un mandat de six ans pendant lequel il a sillonné la France, l’autre à son arrivée en fonction de son expérience de responsable diocésain, d’ancien régional et de ses propres convictions au bout de quelques mois d’exercice marqués par la participation à trois congrès régionaux et aux premières rencontres régionales.

Pour éclairer notre réflexion, nous avons donné la parole à des évêques qui ont fait des choix pour leur diocèse et à des responsables diocésains qui disent comment ils vivent leur mission. Aujourd’hui, nous constatons trois situations dans les diocèses de France :

- un Service Diocésain des Vocations bien repéré qui reçoit une mission de l’évêque et qui est en charge de cette pastorale pour l’ensemble du diocèse ;

- le responsable du SDV est en même temps responsable ou coordinateur de la pastorale des jeunes mais les deux services sont bien identifiés ;

- le SDV fait partie de la pastorale des jeunes.

Des mots reviennent avec insistance : travail transversal, partenariat avec les autres services de l’Eglise diocésaine. C’est en effet dans la mesure où le SDV est « en lien » que toute pastorale peut devenir vocationnelle : à chaque communauté d’être vivante et en marche, à la suite du Christ ressuscité, à la rencontre des hommes et des femmes de ce temps.

Ce numéro donne aussi une ouverture universelle à travers le texte du père Raffaele Sacco, donné à la rencontre européenne de Dublin en juillet dernier, et la prière du 3e congrès continental sur les vocations, qui aura lieu à Montréal du 18 au 21 avril 2002.