Célibat et ministère presbytéral


Le mariage des prêtres, l’ordination d’hommes mariés... autant de sujets de débat souvent abordés de façon rapide et ... passionnelle. Le Père Bernard Sesboüé, jésuite, nous propose de faire le point sur la question, avant de donner son propre avis.

Bernard Sesboüé
sj

Essayons d’aborder ce sujet souvent explosif, pour des raisons affectives contradictoires, avec quelques réflexions de bon sens chrétien.

Il y a entre célibat et ministère presbytéral une harmonie profonde mais pas de lien nécessaire.

Ceci est une donnée doctrinale de base, fondée sur l’histoire des origines chrétiennes et qui n’est contestée par personne. Le concile de Vatican II le dit en toute clarté :
"La pratique de la continence parfaite et perpétuelle pour le Royaume des cieux a été recommandée par le Christ Seigneur. (...) Pour la vie sacerdotale particulièrement, l’Eglise l’a tenue en haute estime. Elle est à la fois signe et stimulant de la charité pastorale, elle est une source particulière de fécondité spirituelle dans le monde. Certes, elle n’est pas exigée par la nature du sacerdoce, comme le montrent la pratique de l’Eglise primitive et la tradition des Eglises orientales" .
(Presbyterorum ordinis
16).

Ce même jugement est repris par Paul VI dans son encyclique sur le célibat sacerdotal, avant d’indiquer les trois grandes motivations spirituelles de ce dernier : le sens christologique, le sens ecclésiologique et le sens eschatologique :

Certes, comme l’a déclaré le second concile du Vatican, la virginité "n’est pas exigée par la nature même du sacerdoce, ainsi que le montrent la pratique de l’Eglise primitive et la tradition des Eglises d’Orient", mais le même Saint concile n’a pas hésité à confirmer solennellement la loi ancienne, sainte et providentielle du célibat sacerdotal, telle qu’elle existe actuellement, non sans exposer les motifs qui la justifient aux yeux de quiconque sait apprécier les dons divins en esprit de foi et avec la flamme intérieure de la générosité (P.O. 17).

Le discours de l’Eglise, tant théologique que pastoral, se doit donc d’exprimer ce lien en fondant de manière convaincante l’harmonie entre célibat et presbytérat, mais sans se radicaliser au point de donner à penser que ce lien est doctrinalement nécessaire et toujours obligatoire. La surenchère est toujours un mauvais signe.

Dans la discipline de l’Eglise d’Occident, depuis de nombreux siècles, l’engagement au célibat est demandé aux candidats à l’ordination. Cette exigence est exprimée ainsi aujourd’hui un peu autrement : l’Eglise ne confère le presbytérat qu’à ceux qui ont reçu le don ou le charisme de vivre dans le célibat. Le célibat volontairement consacré est en effet un signe privilégié du témoignage rendu, dans la vie personnelle du prêtre, au message évangélique qu’il est chargé d’annoncer. C’est ici qu’intervient la triple signification donnée par Paul VI.

Mais le célibat n’est pas le seul signe de l’engagement personnel du pasteur : d’autres doivent être aussi donnés dans l’existence du prêtre, par exemple dans le domaine de la pauvreté. Il n’est pas non plus un signe absolument nécessaire : le prétendre serait un acte de mépris tant vis-à-vis de l’Eglise apostolique et primitive que de la tradition orientale. L’exhortation proposée aux candidats en la matière doit donc intégrer ces nuances.

La tradition de l’Eglise a toujours refusé le mariage après l’ordination

Ce point est trop souvent ignoré : si l’Eglise a accepté et accepte encore en Orient d’ordonner des hommes mariés, elle a toujours refusé d’autoriser des prêtres à se marier. C’est pourquoi l’expression de "mariage des prêtres" est radicalement ambiguë et donne lieu à des confusions souvent entretenues par les médias. (1)

Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que le passage de l’ordination au mariage n’a pas le même sens que celui du mariage à l’ordination dans le dynamisme d’une vie.
Ceci a une conséquence très concrète : ceux qui se préparent à l’ordination avec l’engagement du célibat ne doivent pas espérer ni dans leur conscient ni dans leur insconscient, qu’un jour un assouplissement de la discipline ecclésiale puisse les autoriser à se marier. Ils ne peuvent s’engager dans le célibat en louchant d’une manière ou d’une autre vers le mariage. Il doit être bien entendu que cet engagement est définitif, condition indispensable à sa valeur de témoignage.

Par voie de conséquence, mais toujours selon la même logique du témoignage, ceux qui n’ont pu tenir cet engagement et ont demandé leur réduction à l’état laïc et la dispense nécessaire pour pouvoir se marier ne peuvent réclamer comme un droit leur maintien dans le ministère presbytéral. Il ne s’agit ici nullement de porter un jugement sur les personnes. Ceux qui prennent une telle décision peuvent le faire pour des raisons hautement fondées et respectables. Il s’agit de la cohérence liée à un engagement public. On sait l’exigence de l’Eglise en matière d’indissolubilité conjugale. Même si, doctrinalement parlant, le problème n’est pas le même, les fidèles en situation difficile ne seraient-ils pas tentés de s’étonner de ce qui leur apparaîtra comme deux poids et deux mesures ? Que si, après un réel délai et compte-tenu des circonstances personnelles et des conditions locales, l’Eglise estime pouvoir rendre l’exercice du ministère presbytéral à tel ou tel, cela est une tout autre question.

Le premier problème aujourd’hui, est de donner aux prêtres engagés dans le célibat des conditions concrètes de vie permettant un célibat heureux et épanoui

Le célibat est aujourd’hui le plus souvent l’objet d’un discours exhortatif invitant les candidats et les prêtres à fonder leur conviction quant à la signification de leur engagement au célibat. Un tel discours est sans doute nécessaire, mais il ne peut suffire. Le problème est aussi pour l’Eglise de donner aux prêtres des conditions de vie dans lesquelles ils puissent vivre un célibat heureux et épanoui, qui soit effectivement un témoignage rendu à l’Evangile.

Or il semble que dans ce domaine il y ait encore certaines déficiences. L’engagement au célibat est une chose grave qui marque profondément la personnalité. L’environnement social et culturel, de plus en plus "sexualisé", le rend incontestablement plus difficile à tenir aujourd’hui, que dans les temps où l’institution ecclésiale était forte et capable de soutenir ses prêtres. Plusieurs points peuvent être abordés ici :

1 - Le problème du discernement de la capacité d’un candidat à garder la chasteté sans vivre un conflit inérieur ou une tension épuisante et dangereuse.

Ce discernement suppose un dialogue confiant et prolongé pendant les années de formation entre le candidat et son accompagnateur spirituel. Il s’agit de vérifier l’équilibre général, l’évolution de la personnalité, la maturité affective, la résolution des problèmes souvent liés à l’adolescence et à son prolongement exagéré dans notre monde de culture, l’absence d’une tendance homosexuelle structurelle qui constitue en toute hypothèse une contre-indication (2), etc.

Dans certains cas, le recours à l’avis d’un psychologue pourra s’imposer. La vie du prêtre aujourd’hui requiert une personnalité suffisamment forte et bien structurée. Ce serait une lourde responsabilité que d’y laisser les jeunes d’aujourd’hui s’y engager sans attention suffisante. On ne peut jamais considérer qu’un tel point aille de soi. La sagesse peut demander qu’un candidat renonce à cette orientation, même si par ailleurs il présente les meilleures qualités pour devenir prêtre. Bref, en ce domaine délicat, il faut s’asseoir et réfléchir pour savoir si on a de quoi construire la tour (cf. Lc 14, 28). La rareté des candidats ne doit en aucun cas inviter à une indulgence de mauvais aloi, mais, bien plutôt, à une exigence plus grande. (3)

D’un autre côté, si la non-aptitude au célibat constitue un critère négativement décisif, l’aptitude au même célibat ne doit pas devenir le seul critère positivement décisif. Il convient que le candidat présente les autres dons nécessaires à l’exercice du ministèe presbytéral : intelligence et formation suffisantes pour porter une parole qui compte dans un monde où les attentes et les exigences des fidèles sont de plus en plus vives, bon jugement, aptitude aux relations, etc...

2 - Cela étant acquis, il reste que la vie dans le célibat requiert pour le prêtre un environnement suffisant où il pourra vivre des relations affectives saines dans le cadre d’un ministère où il rencontrera nombre de femmes dans un climat de grande liberté. Le problème le plus grave est ici celui de la solitude. La vie en communauté dans les séminaires et les maisons de formation est une chose excellente, mais, d’elle-même, elle ne prépare pas, ou du moins très insuffisamment, à assumer la solitude. Le jeune prêtre risque de vivre une grave épreuve s’il est placé rapidement dans une situation de trop grand isolement, à la fois réel et affectif. Il est très souhaitable qu’au moins pendant ses premières années de ministère le jeune prêtre soit intégré dans une équipe pastorale qui constitue pour lui un premier milieu de vie. Dans les instituts religieux et de vie commune, il est clair que la vie en communauté constitue une aide considérable pour assumer la chasteté du célibat.

Le second problème qui se pose est celui de l’ordination d’hommes mariés

A mon avis l’Eglise a et aura dans l’avenir besoin d’un corps de prêtres qui donnent le témoignage du célibat. La disparition de celui-ci serait incontestablement une régression et une perte dans le témoignage donné. Mais cette conviction n’interdit nullement de penser à l’hypothèse où des hommes mariés pourraient recevoir l’ordination presbytérale au terme d’un itinéraire de vie et de formation tout à fait différent de celui des prêtres engagés dans le célibat.

Cette question est encore aujourd’hui l’objet d’un certain tabou. Il convient pourtant de la regarder en face en pensant avant tout au bien de l’Eglise. Sans doute l’ordination d’hommes mariés ne doit-elle en aucun cas être considérée comme une panacée qui résoudrait miraculeusement tous les problèmes. S’il est vrai que l’exigence du célibat détourne certains jeunes du ministère presbytéral, il est difficile de dire en quelle proportion ce point entre en jeu dans la diminution actuelle des vocations.

Mais reconnaître qu’il ne s’agit pas d’une panacée ne doit pas conduire à écarter une telle hypothèse d’un revers de main. Qu’on ne dise pas non plus que cette perspective viderait les séminaires : un argument aussi misérable est une injure, je l’espère, pour la grande majorité des séminaristes (à moins qu’il ne soit un aveu que la réalité des séminaires ne correspondrait que de loin aux affirmations concernant ceux qui ont "reçu le charisme du célibat" ?). Il ne s’agit pas seulement d’une question de nombre (encore que ce point soit aujourd’hui crucial, en particulier pour permettre l’accès normal des fidèles à l’eucharistie dominicale) ; il s’agit aussi de la complémentarité éventuelle de témoignage et de figure d’un ministère presbytéral donné d’une part par un corps célibataire et d’autre part par des hommes mariés. Pourquoi le Saint-Esprit n’indiquerait-il pas une piste féconde en elle-même, à partir d’une situation de crise ?

Certains diront sans doute : une telle question n’est pas ouverte dans l’Eglise, après les orientations fermes de l’exhortation postsynodale de Jean Paul II Pastores dabo vobis (4). Mais les choses sont plus complexes.

On ne doit pas oublier d’abord qu’elle a été ouverte officiellement par le pape Paul VI dans une lettre au cardinal Villot du 2 février 1970 (5), puis au Synode de 1971 sous la forme de deux questions. La formule A, maintenant le statu quo, a été adoptée par 107 suffrages, tandis que la formule B, proposant l’ouverture, dans des cas particuliers, à l’ordination d’hommes mariés "d’âge mûr et de vie éprouvée" n’en recevait que 87. Vingt suffrages séparent les deux positions. La décision reste donc très nuancée, prudentielle, mais se garde d’exclure pour toujours l’hypothèse envisagée.

Actuellement même, l’Eglise catholique accepte de recevoir des prêtres anglicans mariés qui demandent à pouvoir continuer l’exercice du ministère presbytéral (6). Il y a donc déjà aujourd’hui des cas de prêtres mariés dans l’Eglise catholique (7).

Mais il faut dire aussi que, si la question n’est pas posée aujourd’hui officiellement, elle l’est officieusement. Il suffit pour s’en rendre compte d’entendre les propos officieux de bien des responsables d’Eglise. D’ailleurs ce ne sont pas seulement des prises de position de théologiens qui l’évoquent, mais aussi certains textes publics d’évêques. Je pense à la lettre de Mgr Weakland, archevêque de Milwaukee (8), et tout récemment, à la conférence de Mgr Quinn (9), ancien président de la Conférence épiscopale américaine.

Elle est aussi posée tout simplement par la nature des faits qui se passent autour de nous. Il existe aujourd’hui des prêtres orientaux mariés qui vivent en Occident au service d’une communauté ou d’un rite oriental. Ces communautés sont généralement peu nombreuses et ne confisquent pas le plein temps de leurs prêtres. Pourquoi ces prêtres ne pourraient-ils pas rendre des services pastoraux à des paroisses occidentales ?

Si l’hypothèse de l’ordination d’hommes mariés venait à s’ouvrir, il ne faudrait surtout pas considérer que les diacres permanents en constitueraient le premier vivier (10). La raison est élémentaire : il s’agit d’un diaconat permanent. Ce serait le ver dans le fruit, ne serait-ce qu’au niveau de la motivation des candidats, de donner à penser que ce diaconat dit permanent, pourra devenir dans l’avenir un tremplin d’accès au presbytérat. On retomberait alors dans l’ornière selon laquelle les ordres antérieurs au presbytérat ne sont guère que des marches d’escalier vers celui-ci.

Je donne, en terminant, ma conviction personnelle dans l’esprit de ce que j’ai dit dans "N’ayez pas peur !" (11). Il serait urgent que l’Eglise se décide à ordonner, en un premier temps à titre d’expérience ecclésiale nouvelle, et donc en tout petit nombre, là où le besoin se fait particulièrement sentir, quelques hommes mariés, d’un âge relativement mûr, qui auront donné le témoignage d’une bonne vie familiale et auront reçu la formation nécessaire, au terme d’un itinéraire assez différent de celui des prêtres engagés dans le célibat pour donner à leur ministère une figure complémentaire. Une telle initiative demande inévitablement un temps de transition, permettant de "roder" la coopération harmonieuse des deux types de prêtres et de faire évoluer les mentalités dans le peuple catholique. Il serait en effet très dangereux qu’une telle nouveauté s’accomplisse de manière trop rapide et massive. Ces temps d’expérience permettront alors de vérifier si cette discipline nouvelle de deux figures de prêtres est vraiment au service du plus grand bien de l’Eglise.

*
* *

N’apparaît-il pas paradoxal, pour ne pas dire provoquant, de terminer un article sur "Célibat et ministère presbytéral" par l’évocation de l’éventualité de l’ordination d’hommes mariés ? Oui sans doute, si l’on estime que cette "brèche" dans la discipline du célibat est un abandon lamentable qui ne pourra que démotiver le petit nombre de séminaristes actuels et aboutir inévitablement à la suppression de ce célibat. J’ai déjà dit ce que je pensais d’un tel argument, qui repose d’ailleurs sur l’idée, consciente ou inconsciente, d’une restauration pure et simple de la situation de l’Eglise post-tridentine.

Je répondrai fermement, pour ma part : non. Je suis persuadé qu’une telle hypothèse, bien loin d’aller dans ce sens, est au service de la revalorisation du célibat consacré dans notre monde de culture. Célibat et mariage sont les deux grandes vocations humaines dans le domaine de l’amour et de la sexualité. Dans le plan de Dieu, ils sont complémentaires et doivent s’éclairer l’un par l’autre. Le véritable engagement au célibat est aussi un service rendu au sens chrétien du mariage. Il ne peut être ni un mépris de celui-ci, ni un isolement abstrait du célibataire dans son monde propre.

Si l’on veut que le célibat des prêtres soit le lieu d’un témoignage évangélique, il importe que le dialogue existe entre célibataires et gens mariés à ce sujet. Il a lieu déjà dans de nombreux groupes de vie évangélique où, chacun témoignant de sa propre expérience, comprend mieux celle de l’autre et, par voie de retour, la sienne propre. Le grand danger est d’idéaliser abstraitement - ou au contraire de sous-estimer - ce que l’on ne vit pas personnellement.

Aujourd’hui le célibat consacré est le propre des religieux et des religieuses (des membres des instituts séculiers et de personnes ayant fait le vœu de virginité), des prêtres et des évêques (avec une tonalité un peu différente pour les religieux et les ministres ordonnés, on l’a vu ci-dessus). Si la vocation majeure des laïcs est bien évidemment celle du mariage, il ne faut pas oublier le célibat de nombreux laïcs, hommes et femmes, qui peut être l’objet d’un choix en fonction d’une décision de vie fondamentale, ou qui s’est trouvé imposé par les événements, mais auquel il convient de donner sens et qui doit être reconnu dans l’Eglise.

Dans cette multilatéralité des situations, l’existence de certains hommes mariés devenus prêtres après avoir vécu un itinéraire humain et professionnel sensiblement différent des prêtres célibataires ne peut être qu’un service rendu tant aux gens mariés qu’au caractère multiforme des vocations dans l’Eglise. Il peut être aussi un service rendu aux prêtres célibataires par le dialogue qui s’instaurera entre les uns et les autres, qui détruira des vues abstraites sur la situation que l’on ne vit pas et mettra mieux en valeur l’originalité du charisme de chacun.

Notes

1 - Rappelons qu’aujourd’hui même les hommes mariés ordonnés diacres permanents prennent l’engagement de ne pas se remarier au cas où ils deviendraient veufs. [ Retour au Texte ]

2 - Il ne s’agit aucunement pour moi de porter un jugement moral sur ceux qui connaissent un tel problème. La question est de savoir si une tendance homosexuelle structurelle est compatible avec un engagement à la chasteté à vie, ou si au contraire elle ne risque pas de contribuer à rendre celle-ci insupportable. N’oublions pas que ce sont les jeunes prêtres qui sont normalement envoyés en mission auprès des jeunes. [ Retour au Texte ]

3 - Je parle ici en fonction du contexte occidental. Je n’aborde pas les redoutables problèmes soulevés dans certains modes de culture par la pratique du célibat des prêtres. [ Retour au Texte ]

4 - DC 2050, n°29, p. 467. [ Retour au Texte ]

5 - DC 1557, pp. 163-164. [ Retour au Texte ]

6 - Ils sont aujourd’hui "réordonnés" : ce qui est un autre problème. [ Retour au Texte ]

7 - Pastores dabo vobis mentionne expressément cette exception, ibid., à la suite de Paul VI dans l’encyclique sur le célibat sacerdotal. [ Retour au Texte ]

8 - "La création de nouvelles paroisses et le manque de prêtres" . DC 2026 (1991), p. 401. [ Retour au Texte ]

9 - "Réflexions sur la papauté", DC 2147 (1996), pp.933, 935, regrettant que la question du célibat des prêtres soit fermée à toute discussion. [ Retour au Texte ]

10 - Dans la discipline actuelle, la question de l’ordination presbytérale de diacres permanents ne se poserait que pour des célibataires ou des veufs. Dans sa réunion de Lourdes de novembre 1996, l’épiscopat français a pris une position plutôt négative à ce sujet : "Il importe de respecter la vocation particulière des diacres permanents, célibataires ou veufs, et de ne pas leur ouvrir le chemin de l’ordination presbytérale sans un sérieux discernement d’une évolution dans leur vocation" . DC 2149 (1996), p. 1012. [ Retour au Texte ]

11 - Paris, DDB 1996, p. 107.[ Retour au Texte ]