Synthèse de l’enquête auprès des Instituts missionnaires


Une seconde enquête a été menée auprès des instituts missionnaires. Seize d’entre eux ont répondu. La synthèse suivante est présentée par le Père Yves-Marie Fradet, Spiritain.

I - Les jeunes en lien avec nos Instituts

1 - Combien de jeunes sont entrés en formation dans nos Instituts durant les cinq dernières années ?

nombre d’Instituts
Entrées
-
Origine
-
87-88
88-89
89-90
90-91
91-92
TOTAL
Français
étrangers
féminins 10
13
12
10
9
10
54
36
18
masculins 6
13
8
3
20
9
53
42
11
TOTAL 16
26
20
13
29
19
107
78
29

Remarques :
1 - sur les 107 entrées, 27 % (plus du quart) sont d’ origine étrangère
2 - moyenne d’entrée annuelle : 21 pour 16 Instituts (avec les étrangers) - 15, 6 - de France - pour 16 Instituts
3 - moyenne d’entrée par Institut pour 5 ans : 6,5 en comptant les étrangers - moins de 5 d’origine française
4 - en 1989-90, une chute impressionnante... ! sans cause apparente.

2 - Parmi ces jeunes, combien poursuivent actuellement leur formation dans nos Instituts ?

NOMBRE D’INSTITUTS
ORIGINE
-
Française
étrangère
féminins 10
26
17
masculins 6
27
1
TOTAL 16
53
18

Moyenne de persévérance : 66, 35 % au total (68 % pour les français) - (62 % pour les étrangers)
Persévérance plus forte pour les filles : 79, 62 % pour les filles - 52, 83 % pour les garçons (faible pour ceux d’origine étrangère)

3 - Parmi les expériences d’Eglise qui ont été déterminantes, quelles sont celles qui reviennent le plus souvent ?
(classées de 1 à 8 par ordre décroissant)

-
INSTITUTS
-
-
hommes
femmes
moyenne
service au titre de la coopération
2
6
3
voyages missionnaires
(personnels ou organsiés par nos Instituts)
8
3
5
séjours antérieurs prolongés dans un autre continents (raisons de famille, de travail, etc.)
4
6
6
Rencontre de missionnaires
1
1
1
participation au S.M.J.
7
6
8
participation à d’autres mouvements de jeunes
5
2
2
participation au Service Diocésain de la Coopération missionnaire
5
8
7
autres (à préciser)
3
4
4

4 - Quels facteurs, autres qu’ecclésiaux, ont aidé cette démarche ?
(classées de 1 à 8 par ordre décroissant)

-
INSTITUTS
-
-
hommes
femmes
moyenne
une expérience dans un organisme caritatif
3
1
1
une expérience dans un organsime humanitaire (droit de l’homme)
5
2
4
L’interpellation par les mass medias
2
4
5
l’action auprès d’immigrés
1
4
1
autres (à préciser)
3
3
3

5 - Comment ces jeunes ont-ils eu un premier contact avec l’Institut ?
(classées de 1 à 8 par ordre décroissant)

-
INSTITUTS
-
-
hommes
femmes
moyenne
envoyés par un S.D.V.
5
3
4
sur information reçue d’un S.D.V.
8
8
8
envoyés par un autre Institut apostolique
3
7
7
à la suite d’une activité organisée par l’Institut
2
2
2
à la suite d’une lecture d’un livre, d’une brochure sur l’Institut
4
4
3
à cause de la rencontre d’un membre de l’Institut
1
1
1
à cause du fondateur (Fondatrice)
5
6
6
autres raisons (à préciser)
7
5
5

 

II - nos Instituts et l’Eglise locale

1 - Combien de membres de votre Institut font partie des S.D.V. ?

TOTAL : 37 (15 hommes - 22 femmes)

2 - Les S.D.V. vous ont-ils sollicités pour des collaborations ponctuelles Lesquelles ?

OUI : 14 (hommes et femmes)
NON : 2 (hommes et femmes)

  • Deux ont mentionné, ont souligné une collaboration plus régulière : certains membres sont "antennes locales", "relais"
  • De manière plus occasionnelle, la collaboration est parfois vécue pour la réalisation de certains numéros de revues. ("Appels" dans le diocèse de Lyon a toujours deux pages sur les jeunes Eglises)
  • Niveaux : la collaboration ponctuelle se vit à divers niveaux :
    lors de sessions régionales (2 fois) + diocésaines, organisées par les S.D.V. (1)
    lors de réunions avec les équipes S.D.V.
  • Destinataires : cette collaboration nous est demandée :
    pour des groupes de jeunes (2) + pour des groupes de recherche (1 fois)
    plus rarement pour des jeunes accueillis individuellement pour un entretien sur la vocation missionnaire.
  • Nature et forme : ce qui nous est demandé c’est :
    l’animation de réunions, d’ateliers (1 fois)
    la participation à des débats (1 fois)
    plus généralement des témoignages sur la vocation missionnaire (5 fois)
  • Lieux et circonstances : généralement cela se fait :
    dans des soirées (2 fois) - dans des journées de rencontre (1 fois)
    lors de week-ends vocationnels (2 fois)
    Quelques cas particuliers de collaboration ont été mentionnés :
    le Forum des métiers (1 fois)
    l’Année de la Vie religieuse (2 fois)
    des marches diocésaines (1 fois)

3 a Quand un jeune vient vous voir, vérifiez-vous avec lui comment il est en lien avec son église locale ?
b Vous-même, quel contact prenez-vous avec le S.D.V. de son diocèse ?

La réponse est unanime pour tous les Instituts : 16 oui (dont 14 avec des précisions). Une réponse dit même avec un brin d’humour : "Le contraire ferait problème". Mais la question comportait deux aspects, qui ne sont pas toujours distingués clairement dans les réponses :

a) lien du jeune avec l’Eglise locale :
l’insertion du jeune dans l’Eglise locale est vérifiée (lien avec une Communauté chrétienne, engagement ecclésial...)
Ce qui frappe, à la lecture des réponses, c’est la force des expressions employées : "systématiquement", "toujours", "grande importance".

b) contact avec le S.D.V. de son diocèse :
Dans les réponses, ce contact concerne et le jeune et l’animateur vocationnel de l’institut :

b.1 - le jeune est invité à prendre contact avec le S.D.V. de son diocèse : cette invitation est soulignée pratiquement par tous, mais :

      1. avec plus ou moins d’insistance :
        c’est au jeune de faire la démarche lui-même
        le jeune est invité par les uns simplement à prendre contact, par d’autres à sui- vre les rencontres organisées dans le diocèse (2 fois)
      2. avec des nuances, qui dénotent sans doute des réticences :
        "il ne faut pas tout attendre du S.D.V."
        "il ne peut pas tout faire"

b.2 - Et nous mêmes ?

La question nous était clairement posée : "Quel contact prenez-vous avec le S.D.V. de son diocèse ? ". La plupart des réponses confirment et précisent ce contact :

- par téléphone (1 fois)

- par correspondance (2 fois)

- voire par rencontre (1 fois)

Deux réponses sont plus particulières et proviennent d’Instituts féminins :

- "nous prenons contact nous-mêmes"

- "nous ne contactons pas nous-mêmes le S.D.V., sauf cas particulier"

3 c Que faites-vous pour le mettre lui-même en lien avec le S.D.V. ?

Là encore les réponses sont unanimes : tous les Instituts font quelque chose, mais avec des nuances qui manifestent des pratiques différentes :

c.1 - Trois réponses parlent de "proposition", "d’invitation" ; 2 réponses précisent explicitement "c’est à la jeune de faire la démarche"

- 7 réponses disant clairement "nous lui donnons l’adresse" "l’adresse et le nom" du responsable du S.D.V.

- 3 réponses vont manifestement plus loin, en précisant : "nous insistons fortement sur l’intérêt du S.D.V.", avec dans les trois cas, l’ajout important "nous signalons l’intérêt du cheminement avec d’autres jeunes en recherche".

c.2 - trois réponses redisent à cette question ce qu’elles ont dit à la question précé- dente : "nous contactons nous-mêmes le responsable du S.D.V."
Dans les trois cas, il s’agit d’Instituts masculins. L’un d’eux précise même :
"nous contactons le responsable du S.D.V., pour l’informer du cheminement du jeune, de sa décision, des modalités de son entrée."
Un autre ajoute, mais c’est sans doute particulier à son Institut et aux lieux de formation de leurs jeunes : "il y a non seulement prise de contact avec le délégué, mais nous le rencon-rons et nous organisons avec lui le lieu de forma tion et d’insertion pastorale."

c.3 - Cependant, plusieurs bémols sont apportés à cette collaboration "harmonieuse" :

- "je donne les coordonnées du S.D.V. de son diocèse ; je ne suis pas sûr que le candidat fasse par la suite la démarche"

- "proposition est faite au jeune..." "mais c’est au jeune de faire la démarche"


- "le S.D.V. est informé de la venue d’un jeune ; le lien avec le jeune est maintenu : rencontres personnelles..."

4 - A partir de ce contact, comment collaborez-vous avec les instances de l’Eglise locale, pour le discernement et l’accompagnement de cette possible vocation missionnaire ?

A cette question, les réponses sont nombreuses mais assez différentes, signe d’une pratique sans doute variée.

- une réponse affirme que "ces collaborations sont très gratifiantes pour le jeune"

- la plupart des réponses décrivent un va-et-vient, un échange entre Institut et membre de l’Eglise locale, mais en même temps, manifestent une grande diversité de situations :

- les unes parlent de "correspondance avec le prêtre accompagnateur" (4 fois et pour des Instituts féminins)

- d’autres parlent de "lien avec le responsable du S.D.V.", de "rencontres régulières avec le S.D.V."

- la réflexion concertée Instituts-S.D.V. porte sur "les grands moments de l’accompagnement", sur "l’opportunité d’une retraite d’élection", "d’une retraite de discernement".

Des bémols, cependant, à cette symphonie :

- deux réponses reconnaissent que "pour certains cas, la collaboration est loin d’être parfaite"

- manque de consultation de l’Institut pour un candidat présenté au S.D.V. "après avoir accueilli un jeune ayant un projet missionnaire et l’avoir convié à contacter le S..D.V., je n’ai plus été consulté pour le discernement ’missionnaire’ ni pour son envoi en coopération..."
"si la jeune a pris contact avec le S.D.V., nous souhaiterions que le S.D.V. en parle ; et si la jeune refuse de persévérer (avec le S.D.V.) , le S.D.V. en cherche-t-il les raisons ?"

- une réponse dit modestement "on essaie de jouer le jeu... avec le désir d’éviter l’esprit de récupération"

- Des points d’orgue qui méritent peut-être attention et peuvent ouvrir des pistes nouvelles de collaboration :
"nous participons à toutes les rencontres organisées par le séminaire pour les responsables S.D.V. des diocèses"
"Pour plusieurs cas de jeunes en recherche, des modalités de collaboration ont été trouvées : partage de prise en charge financière (pension... pécule ), continuation des études au grand séminaire avec participation du jeune à des rencontres organisées par l’Institut... ou en sens inverse, accueil dans une maison de formation de l’Institut, avec maintien des relations et rencontres avec le diocèse."

5 - Dans votre attention à la vie de l’Eglise locale, comment participez-vous concrètement à l’éveil de toutes les vocations ?

A cette question, des réponses très abondantes et extrêmement diversifiées, que l’on peut peut-être classer en trois types :

  1. De manière ponctuelle, dans des temps forts :
    - Journées missionnaires ; semaines missionnaires
    - Journées (2 fois)
    - lors de cérémonies d’ordinations ou de professions religieuses
    - à l’occasion de l’Année de la Vie religieuse
    - dans des activités de vacances que nous proposons aux jeunes : elles "ont toujours un aspect d’éveil ou de réveil de la vocation baptismale et de l’enga- gement apostolique de la confirmation."

  2. De manière diffuse et plus permanente, dans des services pastoraux :
    - à travers la catéchèse (4 fois), en particulier lors de la préparation à la confirmation
    - dans les aumôneries (3 fois)
    - dans l’animation missionnaire "nous parlons de l’Eglise universelle et des vocations dans l’Eglise"
    - en utilisant les moyens audio-visuels du S.N.V. (clip-vidéo - montage audio-visuel de Lourdes, ou vidéos présentant diverses vocations).

  3. De manière plus "structurelle"
    - comme membres des S.D.V. ou des C.R.V. : 37 (15 hommes ; cité 22 fois)
    - comme responsables de 1er cycle travaillant à mi-temps au grand séminaire.
    Il y a cependant, quelques bémols, qui expriment peut-être le sentiment d’être "sous-employés" :
    "Notre place dans l’Eglise de France, en tant que missionnaires, n’était pas évidente. Une brèche se fait, grâce aux semaines missionnaires ou des interventions ponctuelles"
    "Je suis membre de l’équipe S.D.V. Il reste difficile de rappeler la vocation à la Vie religieuse et missionnaire. Certains confrères prêtres diocésains sont vraiment fermés à des propositions qui dépassent l’Eglise locale : on leur pique leurs jeunes"

    Le point d’orgue pour nous laisser sur un accord final : L’enquête manifeste de toute évidence que beaucoup de missionnaires, hommes et femmes, s’investissent largement dans la pastorale de l’Eglise locale. Cela représente beaucoup de temps, d’énergie consacrés... parfois au prix d’importants sacrifices dans les jeunes Eglises.

III - Des moyens d’information

1 - Des moyens inter-Instituts existent : "Missionnaires de l’An 2000", "L’Evangile : un appel", etc... Les utilisez-vous ?

OUI : 14 (6 hommes 8 femmes)
NON : 1 (une femme)
une sans réponse.

Quelles en sont les remontées, en particulier en provenance des S.D.V. ?

La plupart des réponses sont négatives :

- pas de remontées (6 fois) : aucune (3) - nulle (1) - invisible (1) - il n’y en a pas eues

- très peu (3 fois) : assez peu d’impact (1), très faibles (1), pratiquement pas (1)

- en particulier en provenance des S.D.V. : "pratiquement pas de remontées en provenance des S.D.V."

Dans ce concert de réponses négatives :
5 réponses positives : 3 pour des Instituts féminins, 2 pour des Instituts masculins, mais à chaque fois, les cas mentionnés sont donnés comme rares : 3 filles ; 2 garçons.
Il y a là un réel disfonctionnement : le S.N.V. dit recevoir un certain nombre de cartes de jeunes demandant une information sur la vie missionnaire...
Les Instituts n’en voient pratiquement pas la trace.

2 - Etes vous sollicités par les S.D.V. pour donner une information sur vos activités de pastorale de la vocation missionnaire ?

OUI : 6 (5 hommes - une femme)
NON : 7 ( 1 homme - 6 femmes)

La question était bien précise : il ne s’agissait pas ici d’appel pour témoigner de la vie ou de la vocation missionnaire, mais bien d’invitation par le S.D.V. aux Instituts pour informer sur leur propre pastorale vocationnelle : en clair, donner une information sur les activités d’éveil et d’accompagnement qu’elles proposent.

Parmi les réponses positives, certains ont peut-être fait la confusion.
Deux voix d’hommes disent assez clairement avoir été sollicités plusieurs fois pour intervenir "pour des groupes de recherche", ou lors de retraites de profession de foi. Les autres voix d’hommes sont très faibles : "oui, mais pas souvent", "oui, mais très rarement", ou carrément silencieuses : "jamais." Quant aux voix féminines, 2 solistes, et bien timides "parfois" "dans le diocèse de.... ouverture du S.D.V. sur la vocation missionnaire"
Mais dans leur ensemble les autres voix manquent au concert ; les instituts féminins ne sont pas sollicités par les S.D.V. pour informer de leur pastorale des vocations.

Une dissonance qui ne peut passer inaperçue :
"Nous sommes sollicités pour témoigner de la vocation missionnaire, mais jamais sur nos activités de pastorale de la vocation missionnaire... Nous devons nous intéresser à ce que font les S.D.V., mais les S.D.V. ne semblent pas s’intéresser à ce que font nos Services de Vocations."
Les réponses à la question suivante, qui est plus concrète, permettent d’y voir plus clair.

3 - Vous avez des moyens d’information sur votre Institut (tracts, brochures, revues, expositions...)
Selon vous, quels échos reçoivent-ils dans l’Eglise locale ? Quelles difficultés rencontrez-vous dans leur utilisation ?

Quelques échos franchement positifs :
"dans certaines paroisses où nous sommes présentes"
"sympathie et accueil (assez bien compris dans le cadre S.D.V.)
"les tracts nous sont demandés. Certains DECM les demandent régulièrement. j’en envoie à certains S.D.V."
"parfois demandés pour des expositions missionnaires, pour répondre à des demandes de jeunes".

Mais des bémols viennent altérer ces mêmes voix :
"moins bien accepté dans certaines aumôneries de lycées et collèges"
"l’accueil est très variable" "dans l’Eglise locale, pas tellement d’intérêt"
"des prêtres sont peu ouverts à la mission Ad gentes"

Deux accords sont franchement dissonnants :
"l’accueil de la part des prêtres est souvent difficile. Ils ne veulent pas de ’re- crutement’. Dans l’Eglise locale, les gens y portent peu d’intérêt...sinon des couples d’un certain âge."
"Les moyens d’information sur notre Institut ne peuvent être utilisés que dans nos maisons..., et nos correspondances. Ils ne peuvent être déposés dans les locaux des S.D.V., ni sur les présentoirs des paroisses : ce serait perçu com- me de la ’concurrence’, nous sommes aussitôt vus comme des ’profiteurs’...De ce point de vue là, nous ne sommes pas accueillis pour ce que nous sommes : notre ’spécificité’ est facilement gommée."

En points d’orgue, de réelles questions :

- plusieurs relèvent qu’il y a "inflation de tracts et de brochures","saturation...", "Nos tracts font partie des multiples paquets qui encombrent les boites à lettres."

- quelqu’un reconnaît que les difficultés viennent "probablement de certains abus dans le passé."

- deux autres soulignent que "l’accueil est très variable suivant l’insertion de l’Institut dans l’Eglise locale."
"Pour éviter la propagande rampante, nous ne présentons ces documents d’information que lorsque nous sommes présents en un lieu."
Quelqu’un souligne que "les dépliants communs inter-Instituts ou les tracts sur une activité inter-Instituts sont mieux accueillis."

IV - L’Atelier "Vocation missionnaire" du S.N.V.

1 - Le connaissez-vous ?

OUI : 13 (6 hommes - 7 femmes)
NON : 1 (une femme)
Sans réponse : 2. Quelqu’un trouve que "cet atelier est très discret. On ne le voyait pas assez au Congrès national de Lourdes".

2 Qu’attendez-vous de lui ?

- un appel mezzo forte : informer (6 fois) - conscientiser
"informer encore plus les S.D.V. sur la vocation particulière missionnaire."
"conscientiser le S.N.V. sur l’existence, les désirs, les difficultés des Instituts missionnaires dans l’Eglise de France."
"être une instance de réflexion pour les Instituts missionnaires."

- un appel insistant : coordonner."
"faire se rencontrer les jeunes en formation dans nos Instituts"
assurer un lien entre les Congrégations - "coordonner les activités de pasto- rale missionnaire de l’ensemble des Instituts missionnaires"
"susciter une meilleure collaboration entre S.D.V. et Services des Vocations des Instituts."
"aider le S.N.V., qu’il y ait en chaque S.D.V. et C.R.V. un témoin de la vocation missionnaire."

- un cri fortissimo : avec des expressions fortes :
"stimuler, réveiller les S.D.V., en disant que la vocation missionnaire existe encore !"
"Qu’ils remettent en valeur la vocation missionnaire"
"qu’ils soient témoins -conscience- dans l’Eglise de France de l’importance, de la nécessité absolue que la vocation missionnaire ad extra soit prise en compte."

- comme point d’orgue, deux propositions :
"Dans l’Eglise de France, avec tous les problèmes d’évangélisation, l’Encycli- que Redemptoris Mission a passé inaperçue : l’atelier pourrait rafraîchir la mémoire."
"Une meilleure coordination entre Instituts pour présenter aux jeunes non pas les caractéristiques de chaque Institut mais un "horizon missionnaire" de l’Eglise universelle, un panorama des enjeux actuels de la mission (dialo- gue inter-religieux, inculturation, échanges entre Eglises...)"

Pour conclure, une attente pour notre session : "Informer encore plus les S.D.V. sur cette vocation particulière, mais je pense que c’est le but de la session."